Critiques Séries : Minx. Saison 1. Episodes 1 et 2.

Critiques Séries : Minx. Saison 1. Episodes 1 et 2.

Minx // Saison 1. Episodes 1 et 2. Pilot / Au revoir, le double dong.

 

Il y a dans Minx un petit côté qui me rappelle Masters of Sex. C’est à la fois léger et en même temps on parle de sexualité. Mais l’angle n’est pas médical dans Minx, c’est celui d’un magazine érotique destiné aux femmes. La série est suffisamment originale et étrange pour être divertissante et plaisante à suivre. Les épisodes sont courts ce qui permet de ne pas perdre de temps avec des futilités et de rapidement nous mettre dans le bain. Ophelia Lovibond (Trying) a un charme qui fait tout de suite mouche dès les premières minutes du « Pilot ». Cela donne ainsi envie de poursuivre l’aventure jusqu’au bout, de même que Jake Johnson (New Girl) continue d’être un de ces comédiens sous côté par le genre et qui pourtant est ici parfaitement à sa place. Ellen Rapoport (Clifford) nous plonge donc dans les années 70 avec tout ce qu’il y a de coloré, de pop et finalement de libération de la femme. Minx ne veut plus penser la femme comme la femme qui aime les aspirateurs mais comme la femme qui a envie de vivre sa sexualité.

 

Los Angeles, années 1970. Une jeune militante féministe s'associe à un éditeur véreux pour créer le premier magazine érotique à destination d'un public féminin.

 

Lorsque le second épisode amène les godes au centre de son récit, Minx offre un spectacle amusant. Si Joyce rêve de publier son manifeste pour la libération de la femme, elle rencontre alors Doug (Jake Johnson), un éditeur de magazines pornos intrigué par les idées de Joyce et qui lui offre la possibilité de publier son propre magazine. Sauf qu’il y a un twist : The Matriarchy Awakens est rapidement renommé Minx et ajoute tout un tas de choses comme un homme nu chaque mois. Il y a un mélange savoureux entre l’époque, des personnalités complémentaires et différentes mais également une mise en scène joviale qui apporte un charme naturel au récit. Il y a tellement de choses à apprécier dans Minx, notamment grâce aux personnages secondaires qui apportent tous leur petit pierre à l’édifice.

 

Pour autant, malgré le charme de Joyce cette dernière est presque l’élément le moins intéressant de Minx pour le moment. Elle apporte quelques moments amusants mais ce sont les autres membres du casting qui fait réellement tout le travail. Joyce est là pour l’idée et Minx s’articule donc autour de répliques qui sont le fort du casting secondaire. Après deux épisodes j’ai déjà envie de poursuivre l’aventure qui s’avère assez originale dans son ensemble pour mériter plus qu’un petit coup d’oeil. De plus, Jake Johnson qui a été sous exploité depuis la fin de New Girl, retrouve ici un rôle à la hauteur de son talent et qui plus est lui va comme un gant. Doug et Joyce évoluent assez rapidement et forment un duo qui a le mérite de donner envie de voir la suite.

 

Note : 6.5/10. En bref, une série qui a plein d’atouts et de charme.

Prochainement sur HBO Max France

 

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