Critiques Séries : Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty. Saison 1. Episode 3.

Critiques Séries : Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty. Saison 1. Episode 3.

Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty // Saison 1. Episode 3. The Best is Yet to Come.

 

Il y a quelque chose de vraiment fascinant dans Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty et c’est la façon dont les guests sont grimés. Adrien Brody s’est donné corps et âme dans ce rôle et cela se ressent à l’écran. Il incarne Pat Riley dans cet épisode et nous avons aussi Jillian Jacobs et Sally Field qui rejoignent les rangs. Le casting était déjà excellent mais la série continue de faire venir des acteurs et actrices particulièrement bons. Dans l’épisode précédent, Jerry West démissionnait de son rôle de coach. Magic Johnson de son côté est en train de changer de vie alors qu’il débarque à Los Angeles. La future super-star du basket a besoin de s’acclimater à Los Angeles. Norm Nixon, son coéquipier, va alors le prendre sous son aile. On sent que la série veut parler de la solitude et de l’isolation que l’on peut ressentir lorsque l’on est déraciné, arraché à sa ville natale afin de commencer quelque chose dans une ville comme Los Angeles.

 

Quincy Isaiah est parfait pour apporter une vraie innocence au personnage. Je dois avouer que l’acteur est excellent sous les traits de Magic et donne envie d’en voir encore plus. Sa relation avec Cookie est touchante, c’est elle la confidente et quelqu’un qui a de l’importance à ses yeux. Après tout, elle est assez intelligente pour donner des conseils et Magic pour les suivre. Une grande partie de cet épisode est dédiée à la recherche d’un nouveau coach et en l’occurence Jerry Tarkanian. Si Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty prend ses aises avec la réalité pour le bien de la narration, cela permet aussi d’aller droit au but et d’éviter de tourner autour du pot. La série a besoin d’une vraie rythmique et elle nous offre tout cela sur un plateau d’argent de façon intelligente. La série ne pouvait pas parler de coach sans introduire Pat Riley et d’une certaine façon Jack McKinney. Adrien Brody m’a fasciné tout au long de l’épisode et prouve à chaque scène qu’il a vraiment voulu se donner à fond pour ressembler au vrai Pat.

 

Etant donné que Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty est une série d’époque, forcément qu’il y a des éléments qui sont assez perturbants quand on le regarde avec un oeil plus moderne. Notamment Bill Cosby qui est la star que tout le monde veut voir alors que l’on connait très bien ce qui attend ce bon vieux Bill prochainement. Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty voulait aussi montrer dans cet épisode et au travers de Magic à quel point il est difficile de commencer une nouvelle vie dans un endroit que l’on ne connaît pas. Mais ce n’est que le début de la montée en puissance des Lakers.

 

Note : 8/10. En bref, Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty continue d’être une agréable surprise avec en prime de nouveaux membres au casting.

Disponible sur OCS US+24

 

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