The Power (Saison 1, épisodes 1 à 3) : le pouvoir des femmes

The Power (Saison 1, épisodes 1 à 3) : le pouvoir des femmes

Sur le papier, il y a plein de choses à apprécier avec The Power. Naomi Alderman (Désobéissance), Sarah Quintrell (Doctor Who) et Raelle Tucker (Jessica Jones) nous plongent dans l’adaptation du roman d’Alderman mais le résultat après trois épisodes n’est peut-être pas ce que j’attendais aussi. Au fond, c’est assez jouissif de voir des femmes et adolescentes électrocuter des mecs qui abusent de leur position d’homme. Des ados du monde entier découvrent en l’espace de quelques semaines qu’elles ont toutes un nouvel organe dans leur corps qui leur offre le pouvoir d’électrocuter les gens. Et les jeunes femmes découvrent aussi qu’elles peuvent donner le pouvoir aux femmes en activant certaines choses. The Power utilise cependant tous les clichés sur les hommes et la violence que certains font subir aux femmes. On a donc le pervers qui veut violer une jeune fille, un homme qui se croit tout permis sur la route, etc. Si j’apprécie le côté parfois un brin complexe du récit, The Power a du mal à activer quelque chose de fort et mémorable aussi. 

 

Dans un monde parallèle, toutes les femmes développent le pouvoir d'électrocuter les individus à leur guise. Elles deviennent potentiellement des machines à blesser voire tuer en libérant des secousses électriques du bout des doigts...

 

Disons qu’avec autant de personnages divers et variés, The Power a du mal à tout présenter en trois épisodes. On a donc énormément de choses à l’écran mais l’univers a du mal à éclore de tout ça. Il y a quelques personnages principaux dans cette série, ce qui permet forcément d’ajouter une certaine forme de surprise. The Power a tout de même l’avantage de montrer comment ces pouvoirs seraient vu dans des contextes culturels complètement différents. Le fait que The Power prenne son temps est intelligent dans le sens où l’univers de ce roman semble particulièrement riche. Il y a des scènes intéressantes tout au long de ces trois épisodes même si je dois avouer que je m’attendais parfois à quelque chose d’un brin différent. Il n’y a pas grand chose dans ces trois épisodes en dehors de la présentation de tous les personnages et de la conclusion donnée par le personnage de Toni Collette, révélant au monde entier ce pouvoir que certaines femmes ont pu développer. 

 

C’est dommage qu’il ne se passe finalement que très peu de choses. C’est paradoxal avec le fait que The Power a énormément de temps pour présenter tous ces personnages et prend ainsi le temps d’offrir certaines nuances à ceux-ci. J’ai bien aimé certaines choses et d’autres m’ont un peu ennuyé. C’est ce que je trouve dommage avec une série de ce genre là, qu’elle n’aille pas forcément dans le creux de la vague tout de suite mais qu’elle prenne trop de temps à construire un univers riche certes mais qui méritait peut-être d’accélérer aussi un peu plus. Les détails restent les éléments les plus importants de cette aventure. Je suis curieux de découvrir la suite tant The Power a énormément de potentiel pour évoluer en quelque chose de grandiose. Mais il va falloir que l’intrigue suive ce casting qui pour le coup apporte vraiment quelque chose à la série. 

 

Note : 5.5/10. En bref, The Power a encore besoin de trouver le bon équilibre bien que beaucoup de choses soient à apprécier dans ce récit. 

Disponible sur Amazon Prime Video

 

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