Critiques Séries : The Walking Dead: Dead City. Saison 1. Episodes 2 et 3.

Critiques Séries : The Walking Dead: Dead City. Saison 1. Episodes 2 et 3.

The Walking Dead: Dead City // Saison 1. Episodes 2 et 3. Who’s There? / People Are a Resource.

 

Pour le moment, The Walking Dead: Dead City semble aller dans la bonne direction. « Who’s There? » est un épisode assez étonnant dans le sens où il profite de façon plutôt intelligente de ce que la série peut offrir par sa dynamiques de lieu. Comme dans la série mère (et les spin-offs que l’on a déjà eu) The Walking Dead: Dead City traine parfois la patte. On sent que certaines scènes de ces deux épisodes auraient pu être raccourcies afin de donner plus de rythme à tout ce qui est raconté mais les dialogues fonctionnent bien, le côté sombre des rues de New York est assez bien utilisé et finalement The Walking Dead: Dead City prouve qu’elle n’est pas là que pour tirer l’histoire de Maggie et Negan en longueur mais bien pour raconter quelque chose. Le showrunner de The Walking Dead: Dead City parvient à faire quelque chose de neuf avec du vieux. Il est même le scénariste de ce second épisode et la direction qui prend la série reste complémentaire à The Walking Dead tout en cherchant à s’en éloigner.

 

La force de The Walking Dead: Dead City vient de Negan pour le moment. Je suis content de voir que l’écriture et les dialogues ont évolué après un premier épisode qui m’a laissé sur ma faim. J’avais à la fois envie d’en découvrir plus mais je me suis demandé si la série savait ce dont elle voulait parler réellement. Le casting est toujours aussi bon mais Jeffrey Dean Morgan a toujours été parfait sous les traits de Negan. Mon regret jusqu’ici était que le personnage s’était un peu trop adouci. Par chance, « Who’s There? » vient ajouter de nouvelles strates au récit et au personnage tout en renouant avec ce qu’il était au départ. The Walking Dead: Dead City se rapproche ainsi plus du monde de l’horreur que la série mère durant ses dernières années. Le danger peut venir de tous les côtés mais le récit n’oublie pas non plus de développer les personnages et de leurs offrir des perspectives. 

 

On retrouve donc un peu du bon vieux Negan lorsque ce dernier était introduit dans The Walking Dead et c’est probablement la meilleure chose qui pouvait arriver à Dead City. « People Are a Resource » s’inscrit dans la continuité du précédent. Les pires instincts reviennent ce qui permet à Maggie et Negan d’évoluer dans un univers un brin différent de tout ce que l’on a connu. Certes la dynamique de lieu permet cela mais en plus de fonctionner elle est aussi bien utilisée. Si les personnages secondaires comme Armstrong ou Ginny sont eux aussi intéressants, The Walking Dead: Dead City a encore besoin de temps pour délivrer tout ce qu’elle peut avec eux. On sent que le scénario de la série est en train de s’étoffer et je ne peux qu’avoir hâte de voir la suite. L’action est bien gérée, les scènes sans dialogues assez percutantes et les personnages ont tous une place précise qui permet au récit d’être bien construit et d’avoir une direction.

 

Note : 7.5/10. En bref, The Walking Dead: Dead City prouve que sans être en soi nécessaire elle a des choses (intéressantes) à raconter. 

Prochainement en France

 

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