Critiques Séries : The Walking Dead: Daryl Dixon. Saison 1. Episode 2. Alouette.

The Walking Dead: Daryl Dixon // Saison 1. Episode 2. Alouette.

Après un premier épisode qui replaçait Daryl Dixon dans de nouvelles aventures, c’est au tour d’Isabelle de nous raconter son histoire. En guise d’introduction, « Alouette » revient sur ce que faisait Isabelle quand il vivait à Paris. C’était une voleuse et un soir, en voulant prendre le métro, elle tombe sur les zombies et l’apocalypse. La séquence, assez bien fichue, permet de se plonger dans quelque chose de prévisible. C’est sympa à l’écran mais après le premier épisode, difficile d’imaginer qu’Isabelle était une vraie nonne. Dans le présent, Daryl devient un prêtre américain qui, alors en visite au moment de l’invasion zombies, a du rester en France et n’a pas pu retourner aux Etats-Unis. Ce tour de passe-passe pas si tarabiscoté que ça permet enfin à The Walking Dead: Daryl Dixon d’aller de l’avant et de poursuivre les aventures de Daryl (et Isabelle). La scène d’ouverture de cet épisode est vraiment ce que « Alouette » a de mieux à offrir. Car c’est neuf, Clémence Poésy donne l’impression d’être la star d’un film à gros budget. 

Les cris que l’on entend dans le futur sur le dance floor quand elle quitte la boite de nuit parisienne sont les premiers signes de ce qui va suivre. La scène du métro est probablement l’une des plus cool que j’ai pu voir dans toute l’histoire de The Walking Dead. Du coup, rien que pour cette introduction parisienne, The Walking Dead: Daryl Dixon mérite un peu plus mon attention. J’aimerais bien avoir plus de séquences de cet acabit (même si je doute que cela soit le cas compte tenu du côté terne et grisâtre de la mise en scène du présent). Isabelle est quant à elle sauvée par Quinn, un britannique incarné par Adam Nagaitis (The Terror). On ne sait pas du tout quelle est sa relation avec cet homme mais l’on sait juste qu’ils ont partagé un bout de chemin. Ils vont à l’appartement d’Isabelle où elle récupère du cash et sa soeur Lily avant de reprendre la route. Pas plus d’indices sur le sujet (c’est dommage). Je pense que The Walking Dead: Daryl Dixon démarre au mauvais moment et que la série aurait réellement gagné à démarrer dans ce passé et pas dans le présent avec Daryl. 

Daryl, Isabelle et les autres sont donc récupérés par des enfants qui n’ont jamais été récupéré par leurs parents au moment de l’apocalypse dans une école maternelle et qui ont grandi et se sont débrouillés. Il y a des séquences sympathiques par moment et c’est tout de même plus rythmé qu’un épisode de la saison 2 de The Walking Dead (vous vous souvenez de la ferme, l’enfer de tous les fans de cette série). Même si je ne suis pas totalement convaincu de ce que fait The Walking Dead: Daryl Dixon actuellement à nous faire rencontrer tout un tas de gens qui sont les poncifs classiques de la série de zombies. Mais dès qu’il y a une bagarre ou des coups de feu, Daryl est là pour sauver tout le monde. L’histoire personnelle d’Isabelle est assez classique pour The Walking Dead mais en même temps c’est assez rafraichissant. Après tout, on peut facilement la comparer aux autres. 

Elle a perdu Lily, sa soeur, comme Daryl et Maggie qui ont eux aussi perdu des membres de leurs familles. Et elle s’occupe d’un enfant qui n’est pas le sien car la mère est morte en donnant naissance. Comme Rick Grimes. Ce qui change par rapport aux autres c’est que Isabelle avait une vie paisible avec les nonnes jusqu’à présent. Jusqu’à ce que Daryl entre dans sa vie et vienne mettre le bazar. Le titre de l’épisode m’a quant à lui mis en tête la petite comptine pour enfants et j’espère que vous aussi, en vous parlant de ça, vous allez l’avoir. C’est un enfer ! 

Note : 6/10. En bref, le passé d’Isabelle apporte un complément d’histoire intéressant et rafraichissant quand le reste de l’épisode avance tranquillement. 

Disponible sur OCS US+24