Wolf Like Me (Saison 2, 7 épisodes) : loup garou et vie de famille

La première saison de Wolf Like Me était amusante mais je dois avouer que cette saison 2 gagne des points. Pas seulement pour la scène de sexe entre deux loup garous qui est juste hilarante mais dans sa globalité car justement on sent que les scénaristes ont tout amélioré. Josh Gad et Isla Fisher forment un sacré duo qui s’avère être drôle mais pas seulement. Les deux acteurs sont plus imprégnés de leurs rôles respectifs ce qui permet finalement de développer un peu plus la personnalité de chacun d’eux. Mary peut discuter de son secret qu’elle cache depuis le début de la série. Maintenant, Mary est enceinte et avec ça arrive tout un tas de nouvelles choses. Le bébé a hérité des tendances génétiques de sa mère ce qui ne va pas aider la famille. J’aime bien le fait que Wolf Like Me traite cette comédie comme une comédie familiale. Il y a des séquences assez réalistes sur le fait d’être parents accouplées avec les éléments surnaturels de la série et d’autres plus fous et délirants. 

Le fait qu’il y ait des blagues sur le fait que Mary mange son enfant donc un truc à la saison. Mais pas seulement car Wolf Like Me plonge un peu plus dans ce qui faisait l’originalité et le divertissement de la première saison. Il y a des scènes tout aussi riches en émotions que dans la saison précédente mais on sent que tout est bien mieux développé. Gary a du mal à finir les transformations du sous-sol de la maison alors que Mary a souvent des rêves de son enfant qui n’est pas encore né qui voudrait sortir de son ventre avec ses crocs. Abe Forsythe, créatrice de la série, apporte quelque chose de plus amusant à l’humour de la série. C’est une saison qui a un tournant plus drôle dans son ensemble et qui finalement joue davantage le côté comique. Cela ne se fait pas en oubliant les émotions des personnages mais en trouvant un bon équilibre entre tout ça. 

Bien que la situation surnaturelle du couple Mary / Gary puisse être unique en son genre, Wolf Like Me a souvent l’occasion de créer des parallèles avec ce que l’on a pu vivre ou l’on pourrait vivre dans notre vie. Cela permet aux personnages d’être encore plus attachants et de rapprocher les deux personnages. La réticence de Mary à subir une échographie, craignant ce qui pourrait être révélé est le symbole de l’anxiété que peuvent ressentir des vraies mères de famille qui sont enceintes. Comme sa crainte de faire du mal à son bébé quand elle se transforme qui pourrait être l’occasion de parler des peurs des parents. Gary de son côté tente de rester rassurant mais il a lui aussi ses propres doutes et ses propres insécurités qui permettent là aussi de nous plonger un peu plus dans l’antre de la série et de ses personnages. 

Les meilleures choses de Wolf Like Me c’est Mary qui les apporte. Isla Fisher est absolument brillante dans ce rôle qui lui va comme un gant. Certaines intrigues sont moins bonnes. Je pense à Anton, le bel inconnu du passé de Mary incarné par Edgar Ramirez. S’il permet d’apporter quelques scènes cocasses, cela reste un personnage qui a parfois du mal à entrer dans le moule du reste de la saison. Les errances nocturnes de Mary commencent aussi à éveiller les soupçons de la belle soeur de Gary, Sarah et de son partenaire Ray. Après la première saison, Wolf Like Me commence enfin à embrasser pleinement le format sériel. Je ne sais pas du tout quoi attendre d’une saison 3 si jamais Peacock avait envie de renouveler Wolf Like Me (et je l’espère) car finalement, la fin laisse justement un suspense impossible à deviner. 

Si la première saison pouvait se suffire à elle-même, la seconde saison met en place les éléments d’une troisième saison explosive. Cela devient plus drôle, plus approfondit et la série développe son univers plus amplement avec les personnages, les décors, les personnages. 

Note : 7.5/10. En bref, meilleure que la saison 1, cette saison 2 améliore tout un tas d’éléments avec brio. 

Prochainement en France