Critiques Séries : Law & Order: Toronto - Criminal Intent. Saison 1. Episode 3.

Law & Order: Toronto - Criminal Intent // Saison 1. Episode 3. The Real Eve.

Encore une fois, la partie judiciaire peut se tourner les pouces mais malgré tous les défauts que peut avoir cet épisode, l’affaire de la semaine était réussie. L’avantage d’une série policière qui a une bonne affaire c’est que l’on a envie de voir le bout de celle-ci. Avec un épisode entier dédié à celle-ci et toute l’introduction (assez longue par rapport aux deux précédents épisodes), on est pleinement intégrés dans cette aventure. C’est ça que j’aime bien dans cette franchise. Le meurtre de la semaine est celle de Eve Kinwood, une professeure d’art aimée de tous (dont son mari) et qui est même reconnue pour ses croutes (enfin, ses peintures). L’art a toujours été un élément fascinant dans le registre policier. C’est souvent des affaires saugrenues et plaisantes. Cet épisode n’est pas une exception. Afin de retrouver le meurtrier, les enquêteurs ont besoin de son art (puisqu’il se trouve qu’elle a un ghost-painter pour faire ses peintures). 

A partir de ce moment là, l’intrigue prend une autre dimension. Même si le déroulé reste assez simpliste et que l’on peut aisément comprendre ce qui s’est passé, le puzzle fonctionne. L’introduction est un brin fourre-tout par moment mais fonctionne malgré tout car il y a un sens du rythme et les personnages présentés permettent de passer un bon moment. Le plus gros problème que j’ai avec Law & Order: Toronto - Criminal Intent actuellement c’est avec Graff. Je n’arrive pas à me faire à Aden Young. Je trouve l’acteur fainéant et surtout qu’il imite sans vergogne Vincent D’Onofrio n’aide pas. Par chance, cet épisode donne aussi plus de place à Bateman, sa coéquipière. Kathleen Munroe est convaincante dans le rôle d’enquêtrice et apporte une sensibilité différente. On sent qu’elle s’inspire de ses pairs mais pas seulement, qu’elle apporte aussi sa petite patte à elle. 

Law & Order: Toronto - Criminal Intent fonctionne quand elle a une bonne affaire. Les deux premières n’étaient pas spécialement originales ou palpitantes. C’est ce que je viens chercher quand je regarde une série policière : du procédural bien mené, propre avec des twists et une enquête qui vaut le coup. Les twists sont bien amenés au bon moment ce qui évite là aussi de passer du temps à s’ennuyer. J’espère que la suite de la saison saura s’approprier un peu plus les codes de la franchise en donnant une place à la justice (car je l’attends ce Theo Forrester que l’on a brièvement vu dans le premier épisode). Je sais que cela n’a jamais été l’essence de New York Section Criminelle de parler justice mais elle avait tout de même plus de place dans les épisodes dans mes souvenirs. 

Note : 5.5/10. En bref, une bonne affaire permet à cet épisode d’être le premier réussi de la saison. 

Toronto : Section Criminelle - Prochainement sur Universal+