Law & Order (Saison 23, épisode 1), Law & Order: SVU (Saison 25, épisode 1), Law & Order Organized Crime (Saison 4, épisode 1)

Law & Order (Saison 23, épisode 1), Law & Order: SVU (Saison 25, épisode 1), Law & Order Organized Crime (Saison 4, épisode 1)

Law & Order // Saison 23. Episode 1. Freedom of Expression. 

 

Law & Order a toujours créé des épisodes en s’inspirant de faits divers qui existent réellement ou de thématiques qui animent la société. C’est d’ailleurs ce qui a fait tout le succès de cette franchise au fil des années. Avec cette nouvelle saison, Law & Order décide de nous introduire l’année avec une affaire inspirée du conflit israélo-palestinien. Si je trouve que sur le papier c’est une bonne idée, c’est une histoire tellement ambitieuse qu’elle a du mal à tenir la totalité de ses promesses. Cet épisode décide de parler du fait que le conflit au Moyen Orient est désormais présent sur le sol américain et que le combat et la haine entre les deux camps ne va probablement jamais s’arrêter. Si le meurtre antisémite en lui-même est intéressant, Law & Order n’arrive pas à exploiter toutes ses thématiques. Car il y a trop de choses que la série tente d’utiliser. Alpert, notre victime, est tué immédiatement après avoir confronté des ados qui faisaient des graffitis antisémites sur une boutique tenue par des juifs. 

 

Le problème là dedans ? La suite de l’épisode ne s’intéresse même plus à cette scène introductive. L’histoire d’Alpert aurait pu être plus palpitante si les scénaristes avaient un seul fil conducteur. L’histoire s’égare dans tellement de choses en même temps que le résultat n’est pas vraiment à la hauteur. Law & Order est une série que j’aime beaucoup pour sa construction mais avec autant de choses à gérer en plus de l’introduction de Riley incarné par Reid Scott (Veep, The Big C). Les thématiques géopolitiques dans une série policière peuvent être intéressantes mais encore faut-il que les scénaristes fassent les choses de la bonne façon. Law & Order se lance à bras le corps dans un combat qu’elle ne pouvait pas gagner. Par manque de temps pour développer tous les points de vue mais aussi en développant une affaire criminelle qui en soi n’est pas spécialement palpitante. 

 

Law & Order reprend sa mécanique usuelle et sa construction avec l’enquête puis le procès. C’est intéressant sur le papier uniquement car suivre tous les pans de l’intrigue à travers différent point de vue sans avoir le temps de développer les personnages ne fonctionne pas vraiment. Sans parler du fait que les pro-palestiniens sont dépeints dans cet épisode comme des extrémistes. Il n’y a pas de demi-mesure et les pro-palestiniens sont ici écrits comme des antisémites qui n’ont que faire de la population juive. C’est une ligne assez rouge à mes yeux, probablement car les scénaristes n’ont pas réussi à trouver le bon équilibre avec tout ce qu’ils ont tenté de développer en un seul et même épisode. Il aurait peut-être été plus intéressant pour Law & Order de créer un cross-over entre les trois séries pour avoir suffisamment de temps pour faire les choses bien et éviter les facilités du genre. 

 

Note : 2/10. En bref, Reid Scott s’intègre très bien au casting de Law & Order mais l’épisode, assez complexe et fourni sur sa thématique, utilise des facilités sans chercher à apporter de nuance à son propos. 

Prochainement en France

Law & Order (Saison 23, épisode 1), Law & Order: SVU (Saison 25, épisode 1), Law & Order Organized Crime (Saison 4, épisode 1)

Law & Order: SVU // Saison 25. Episode 1. Tunnel Blind.

 

Law & Order: SVU a toujours été ma série préférée de la franchise et je pense que ce n’est pas prêt de changer. Olivia Benson se bat pour mettre les criminels derrière les barreaux depuis 25 ans et quand elle perd une victime, forcément qu’elle ne peut qu’être touchée. Ce premier épisode décide de la mettre face aux problématiques qu’une enquêtrice peut rencontrer dans une affaire. L’affaire de « Tunnel Blind » est assez étrange mais elle sait très bien entretenir son rythme. Je me demande si c’est la fin de l’histoire de Maddie et si les scénaristes ne vont pas nous ressortir cette affaire dans quelques épisodes. Je ne serais pas surpris que cela soit un fil rouge. Le kidnapping de Maddie survient en même temps que le baptême du bébé de Rollins. Le parallèle rend l’affaire tout de suite plus intéressante et terrifiante. 

 

Depuis qu’elle est enceinte, Rollins a peur. Elle n’a pas confiance en la société et a peur que son enfant finisse comme toutes les enquêtes qu’elle a pu mener. Dans un sens, cela peut se comprendre et c’est quelque chose qui peut parler à beaucoup de choses qui ne veulent pas faire d’enfants à cause de la société actuelle. Rollins est en plus de ça une enquêtrice sur des crimes sexuels particulièrement monstrueux donc un enfant reste un beau moment de sa vie mais en même temps reste une peur. Les parents de Maddie ont tout fait pour protéger leur fille mais sa mère n’a pas réalisé que mettre une photo sur Instagram pourrait la mettre en danger. Law & Order: SVU vient donner une leçon aux parents qui mettent en scène leurs enfants sur les réseaux sociaux. C’est une très belle thématique, moderne et surtout très actuelle. 

 

Les médias n’ont de cesse de rappeler qu’il faut protéger ses enfants d’Internet mais Law & Order: SVU veut mettre un coup de massue supplémentaire. D’un point de vue purement dramatique, cet épisode nous offre quelque chose de touchant et surprenant. Pour une mise en bouche de ce que la suite de la saison va nous amener, je dois avouer que je suis surpris par la noirceur de l’épisode. Olivia Benson a toujours été une enquêtrice qui s’attache aux victimes et c’est aussi l’une des forces de Law & Order: SVU. Sans Olivia, je ne suis pas sûr que SVU serait aussi intéressante. Le jour où Mariska Hargitay décide d’arrêter Law & Order: SVU, je suppose que la série s’arrêtera avec elle. J’aurais trouvé intéressant que Law & Order: SVU fasse un cross-over avec Organized Crime au sujet du trafic d’êtres humains puisque cette dernière est spécialisées dans les affaires de ce genre là. 

 

Note : 7/10. En bref, un retour réussi pour la série la plus longue de l’histoire des séries. 

Prochainement sur TF1

Law & Order (Saison 23, épisode 1), Law & Order: SVU (Saison 25, épisode 1), Law & Order Organized Crime (Saison 4, épisode 1)

Law & Order: Organized Crime // Saison 4. Episode 1. Memory Lane. 

 

S’il y a bien quelqu’un que j’adore dans Law & Order: Organized Crime c’est Ellen Burstyn dans le rôle de la mère de Stabler. C’est devenu au fil des années mon personnage favori alors quand elle apparait dans cet épisode, le moment est forcément touchant. Pour le reste, cet épisode est une introduction plutôt correcte à une nouvelle saison même si la mécanique de Law & Order: Organized Crime s’est un brin usée dans la saison précédente; Tout commence alors que Stabler se retrouve dans une situation compliquée en pleine infiltration. A un moment je me demande même comment les vilains ne parviennent pas à le reconnaître. Il a été sur tellement d’affaires (entre SVU et Organized Crime) que cela semble être assez peu crédible qu’il puisse encore s’infiltrer dans des groupes du crime organisé. Mais peu importe, Law & Order: Organized Crime aime l’action et nous en offre. 

 

L’arrivée de Jet, le nouveau geek de Law & Order: Organized Crime est une bonne idée. Cela n’apporte pas grand chose en tant que tel dans ce premier épisode mais je suppose qu’intégrer la nouvelle technologie dans la série sera une bonne nouvelle. Stabler de son côté va préférer sauver Reyes à la fin de cet épisode, ce qui est plutôt mignon. J’aime bien le duo qu’ils forment et j’aimerais que la série se concentre un peu plus là dessus. Law & Order: Organized Crime aime comme ses consoeurs parler de thématiques modernes (comme l’intelligence artificielle dans le cas d’Organized Crime). Ces trois épisodes de la franchise ont d’ailleurs pris des thématiques qui sont assez proches de ce que l’on voit régulièrement dans l’actualité. C’est une bonne chose mais Law & Order: Organized Crime a surtout réussi à délivrer un épisode très classique de la série. 

 

Il n’y a rien de surprenant et la façon dont l’enquête est menée reste prévisible. Je pense qu’il va aussi falloir attendre un peu de temps avant que Vargas ne puisse être un bon personnage dans cet univers. Ce n’est pas parfait mais je suis un peu plus curieux de voir où la saison va nous emmener qu’après les deux précédentes qui n’étaient pas toujours en adéquation avec ce que l’on peut attendre. Law & Order: Organized Crime semble aussi avoir des choses à raconter avec la mère de Stabler cette année en espérant que cela ne devienne pas répétitif et qu’ils sachent faire quelque chose d’original. Pour le moment j’attends de voir. 

 

Note : 5/10. En bref, un retour correct qui met en lumière Reyes et Stabler. 

Prochainement sur 13ème Rue

 

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