Classement : Meilleures films de la saison 2009/2010 - Partie 1

#10

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Ma critique :

C'est très certainement le film le plus barré de l'année. En effet, difficile de ne pas succomber à ce trip sous acide, un film complètement dénué de sens à certain moment. A la sortie de la salle, je me suis demander ce que Cage et Herzog avait bien pu fumer ou même sniffer.
Tout d'abord, l'histoire. Nicolas Cage incarne un lieutenant (Terence McDonagh) à la Nouvelle Orléans, qui s'est rompu le dos à cause d'un sauvetage d'un prisonnier lors de l'ouragan. Il est alors diagnostiqué avec un lumbago à vie qui l'oblige à prendre des médicaments pour compenser le mal que son dos lui fait. Les médicaments ne lui suffisant plus, il va s'enfoncer dans la drogue et même les plus dures. En parallèle, son enquête sur le meurtre d'une famille piétine. Une histoire et une trame classique avec un scénario quelques peu original mais qui n'est pas le point de chute du film, celui qui fait que l'on tombe littéralement sur le cul. De plus, pas de véritable twist final, de retournement de situation, pas de quoi être finalement transcendés par l'histoire.
Ensuite, Nicolas Cage. C'est certainement LA raison numéro 1 d'aller voir ce film. Sur la longueur de sa carrière, il n'a jamais atteint à mon humble avis un tel niveau de connerie aussi bien manipuler et jouer. C'est l'un des rôles de sa vie alors que ce film a été un vrai bide commercial aux US même si son budget a été rembourser. Cage vit son rôle comme si c'était lui et j'en ai été tellement retourné que toutes ces nouvelles mimiques : regards fous, éclats de rire de cinglés, sourire maléfique et démarche courbée. Une sorte de Horatio Caine à la Nouvelle Orléans sous acide et le tout avec Cage pour l'interprêter. L'histoire des iguanes sur la table ou du gangster qui se met à danger du breakdance au beau milieu d'une scène de tuerie au pistolet. On se demande quel trip nous faisait partager Cage mais j'ai totallement et pleinement accrocher.
Puis, le reste du casting. C'est pas le point fort du film. D'une part Eva Mendes est sous exploitée dans son rôle de prostituée et dénuer d'intérêt. Lorsque certains qualifient ce film de nanar, moi je dirais que ce personnage l'est complètement finalement. Eva ne m'a pas séduit pour un clou alors qu'elle était magnifique dans Live ! il y a 2 ans déjà. Ensuite, Val Kilmer c'est LE Mr qui sert à rien. On le voit au début et à la fin, rien de bien, un acteur qui n'a plus aucun talent et qui sort de sa chaussette comme dans ce film.
Enfin, pour la réalisation barrée de Herzog. Pour terminer, Herzog a voulu faire de son film un OVNI du cinéma et c'est plutôt réussi dans un certain sens. J'ai plutôt apprécier ce qu'il nous a fait avec sa caméra, ses effets de style et aussi les iguanes qui danse filmés à la mini DV.

Note : 7/10. En bref, un film complètement barré avec un Cage qui m'a bluffé au plus haut point. L'un des rôles de sa vie.

 

#9

 

Ma critique :

De la pure SF produite par un maître du genre, quoi de mieux pour ravir notre envie de cinéma ? En effet, réussit c’est un choc et une belle claque que nous offre ce film. Signé d’un réalisateur inconnu, son premier film est déjà une réussite. Alors que La Guerre des Mondes de Spielberg avait fait du bruit, ce film se range dans le même registre et c’est réussit. Y’a de quoi faire trembler Spielberg, et autant vous dire que j’admire sa réalisation. On a peur que cela arrive sur terre et l’on participe à la souffrance d’une espèce inconnue. Ce thriller SF pourrait être la réalité. On aimerait bien voir la suite…


Note : 9/10. En bref, filmé comme un documentaire, ce film nous atteint au plus profond de notre âme d’être humain… Un choc extraterrestre !

 

#8  

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Ma critique :
C’est un très bon film de guerre et plutôt original. Il permet une nouvelle approche sur la guerre en Irak, certes toujours américaine, mais qui nous dévoile des missions différentes. Parce la caméra à l'épaule dans ce contexte c'est rudement efficace, ce film nous aide à comprendre le décalage culturel des américains avec les peuples des pays qu'ils occupent. Ils installent leurs bases, une équipe de démineurs partent en mission ici ou là, et sans état d'âme, remplissent la mission pour laquelle ils ont été affectés. Mais les évènements ne les laisseront pas indemnes.  La technique est impeccable, l'image est superbe, et l'interprétation au top . L'action est au rendez-vous avec des scènes cultes, on tremble sur tout cet arsenal infernal commandé par des portables ou par des simples interrupteurs. Un film qui vous donne des sueurs froides, qui vous coupe le souffle, qui vous scie les jambes, qui vous fait transpirer, qui vous fait sentir un gout de poudre au fond de la gorge. Vous allez avoir un point de vue sur la réalité vécue pour les soldats américains en Irak. Un film intense.

Note : 8/10. En bref, un film qui mérite son Oscar.

 

#7 

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Ma critique :

C'est certainement LE film qui j'attendais avec le plus d'impatience depuis bien longtemps : depuis que le tournage à débuter et que l'on a eu le droit aux premières images. Autant dire depuis bien longtemps ! De plus, second rôle américain de la cosécration pour Marion après sa phase Oscars et tout le tralala.
Prenons ce film depuis le début, on nous plonge dans l'univers du réalisateur italien Guido Contini, un réalisateur imaginaire sans inspiration pour son prochain film qu'il doit débuter dans quelques jours seulement. Pas une seule page de script, rien. Cette idée est originale et la scène d'ouverture avec toute ces femmes qui entoure notre Guido, autrement dit guide en VF. En découpant cette scène d'ouverture où défile toutes les femmes du film, toutes ces actrices, ces beautés fatales (même si Fergie a perdue de sa superbe, toute boudinée en Saraghina !). Un jeu de lumière enchanteur, de belles images qui marque le début d'un futur film qui ne perd pas de son charme tout du long.
Les chansons s'annoncent, défilent, les tableaux (en parlant des scènes musicales) et tout change, tout semble dénoué de sens... cependant, même si les chansons ne sont pas forcément très liée à l'histoire même du film, ces tableaux sont de l'art et des chef d'oeuvre à eux seuls. J'ai l'impression que le scénariste est le personnage de Guido Contini quand on voit que le film part dans tous les sens mais jamais en ligne droit. Un film plein de détours musicaux, bien plus que réussit. En parlant de détour dans le scénario, cette histoire arrive à me refaire penser à un film. Certes, c'est surtout pour rendre hommage à une personne bien précise que se reconnaîtra dans cette petite allusion mais ce film s'appelle Fight Club. Ce grand fan de Fight Club sera d'accord sur le fait que l'histoire de film prend des tas de détours (notamment la première scène de Fight Club dans le sous sol ou bien même la fin, l'histoire de la fabrication des savons, ...). Rien à voir sinon entre un film OVNI qu'est Fight Club et Nine. Juste un grand hommage à un grand homme de la jeunesse du cinéma.
Pour en revenir à Nine, les cafouillages dans l'histoire ne nous empêchent pas d'apprécier un film (même avec des chansons lentes et deux trois longueurs qui passent comme une lettre à la poste sans déranger le regard du film). De plus, Daniel Day Lewis, en homme à femme, c'est tellement énorme qu'il arrive à nous montrer une autre facette de son talent (après le monument There's Will be Blood).
Les stars du film ? Ce n'est certainement pas Nicole Kidman, aucune classe, aucun rôle dans le film, la femme invisible avait fait pareil en son temps et là, c'est là le gros hic du film. Nicole, Nicole... Judi Dench ? Non, pas tellement même si la chanson Folies Bergères sympa avec cet accent de malade. "Clarinette, saxophone"... Ensuite, c'est peut-être Fergie ? Non, même si Be Italian montre encore une fois la qualité de sa performance vocale (et cette petite partie dans le passé de Guido est bien sympathique d'ailleurs) mais le reste de sa prestation laisse à désirer. Dommage.
Les deux stars du film sont incontestablement Pénélope Cruz et Marion Cotillard. Pénélope car tout ce qu'elle touche dans le film se transforme en or, oui en or, c'est énorme (notamment sa scène, son tableau musical). Et Marion, car même si elle n'a pas les atouts des autres femmes du film, elle reste notre petite frenchie, avec une belle voix et deux chansons qui nous font frémir, ou presque : Take it All c'est quand même une Marion qui se libère, se lâche sur la scène. Réussit, elle aurait mériter cet Oscar et surtout une nomination.
Enfin, je n'oublie pas Kate Hudson et sa chanson Cinema Italiano, vraie moment de plaisir que de retrouver un défilé haute couture dans ce film aux multiples anges et facettes.

Note : 9/10. En bref, pas déçu d'une poil, j'ai été comme appelé par l'Italie et cette histoire charmante, remake de 8 1/2 de Fellini. Rob Marshall signe un film à la hauteur des espérances. D'autres le trouverons nul et pathétique, ou incident industriel pour reprendre les mots de Studio Ciné Live.

 

#6

 

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Ma critique :

C'est la belle surprise de le semaine et certainement de l'année. Ce film teinté d'une histoire pour le moins dramatique arrive finament à devenir, sous la caméra de Kim Chapiron, un petit bijou du cinéma. Pour vous résumez l'histoire : Davis, 16 ans, trafic de stupéfiants. Angel, 15 ans, vol de voiture avec violence. Butch, 17 ans, agression sur un officier de probation. Une même sentence : la prison pour délinquants juvéniles d'Enola Vale. Arrivés au centre de détention, ils devront choisir leur camp, victime ou bourreau (Allociné). C'est un film gustatif du cinéma de ces dernières années, reprennant les codes de l'adolescence et ses problèmes mélanger à l'univers très violent de l'univers carcéral pour mineurs américains.

Ce scénario est tout simplement savoureusement bien monté. Tout est là pour nous satisfaire : des répliques incisives aux moments d'humour que le film peut parfois nous offrir dans une ambiance froide et carcéral, pas très accueillante pourtant. On plonge donc tête baisser dans cette peinture sociale, critique acerbe du monde carcéral américain et ses dérives tout en passant par l'adolescence. Le film ouvre avec Davis, il a 16 ans et c'est un trafiquant de stupéfiant. Rien que la scène d'ouverture nous offre le film, nous le livre comme une caméra embarquée dans la vie de ces adolescents. Une scène de sexe où l'on en montre le moins en en suggérer plus, c'est bien fait. On nous ouvre donc l'appétit pour un film esthétique de genre que les américains doivent pester car peint l'univers carcéral pour mineurs américains comme une vraie "saloperie". Bref, mettant en avant ses 3 personnages principaux dans des moments différents de leur passage dans cette prison, entre violence et bagarre, le film se révèle assez choc pour surprendre.

Rarement un petit film ne m'avait fait autant d'effet, je crois que c'est depuis Boy A (véritable révélation du cinéma brittanique l'an dernier). Bref, ce n'est pas le sujet. Cette histoire noire et froide est mise en avant par un casting d'inconnu qui arrivent finalement à nous montrer ce qu'est cette univers inconnu. La révélation reste sûrement Adam Butcher alias Butch qui au fur et à mesure du film va devenir de plus en plus violent et tout simplement magistral. Si l'acteur fait encore office de petit nouveau dans ce monde, il m'a convaincu. Pour le reste, Shane Kippel apporte la petite touche humour et le côté sympathique. C'est le personnage "bon gars" qui se révèle au fur et à mesure que le film avance sensible et très éloigné du gros caïd qu'il veut être au fond de lui. Face à sa mère et face aux gros bras. L'histoire des chaussures, de la louche, du viol, ... J'ai l'impression que pour lui on a eu droit à une sorte de gradation de scène de plus en plus étouffantes mais bien écrites et filmées. Une vraie révélation pour un acteur découvert dans Degrassi, la série canadienne qui n'est pas vraiment une référence pour sa qualité.

Si le casting et le scénario sont au poil, ce film reste vraiment un "moment" comme rarement on peut en voir au cinéma. En effet, jouant la carte sociétale et noire de l'adolescence et de l'univers carcéral, c'est un film beau et sensible auquel on accroche dès le début.

 

Note : 10/10. En bref, conquis de bout en bout. Une vraie révélation.

 

#5

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Ma critique :

Le premier mot qui m'est venu à l'esprit avoir vu ce film n'est pas vraiment un mot mais un vrai "Whoua !". Voilà ce que j'appelle du pur Marvel, du film d'action teinté de la touche AC/DC parfaite et d'un grand Robert Downey Jr au mieux de sa forme.

Alors que le premier volet ne m'avait pas laisser indifférent, redéfinissant le super héros en un magniat de l'industrie et de l'armement plus que narcissique en la peau d'un acteur magistral : Robert Downey Jr. Il fallait retenir ce nom et oui, j'ai eu raison de le faire car Sherlock Holmes n'a pas déroger à son talent. Ici, Iron Man 2 rédéfinit le personnage, plus viral et moins contrôlable, un vrai électron libre. On sent vraiment la patte d'un acteur au sommet de son art.

Dans cette suite, j'ai vraiment vu une vraie renaissance des personnages. C'est aussi l'arrivée de nouveaux personnages et la construction pas à pas de l'équipe de The Avengers, une sorte de ligue de super héros. L'arrivée de Scarlett Johansson et Samuel L. Jackson n'est pas passée indifférente même si le tout reste vraiment en second plan. On installe dans les franchises Marvel ces Avengers de plus en plus après L'Incroyable Hulk et ce n'est pas pour me déplaire.

Passons, la bande originale est certainement l'une des meilleures BO du genre. AC/DC est aussi l'un de mes groupes de rock préféré mais ce n'est pas vraimetn ça qui fait que j'adore. En effet, les chansons sont tellement bien choisies et en adéquation avec les scènes que l'on voit que je ne peux qu'être en extase devant une telle réussite. Le film flaire l'excellence rien qu'avec cette bande originale alors, voilà une autre raison d'aller voir ce film magnifique.

Ensuite, l'action. Elle est omniprésente. Je ne me suis pas ennuyer une seule seconde. Le talent de Mickey Rourke est bien exploité dans un rôle de méchant à haut risque. Au départ j'avais flairé la catastrophe quand j'avais vu cette annonce de casting, puis j'ai vu The Wrestler et je me suis dit que cela pouvait être une bonne idée. Finalement, l'idée était excellente. Mickey en russe voulant prendre sa vengeance sur Stark c'est tellement bon. La scène au Grand Prix de Monaco Historique était magistral avec des scènes convainquantes et une réalisation maîtrisé de la part d'un Jon Favreau qui n'a rien perdu du premier film. Ensuite, les plusieures scènes d'action finales sont tout aussi impressionnante. Que ce soit la scène de course poursuite dans les airs à coup de bazooka et de missiles destructeurs, Whoua ! ou encore avec la scène de combat (certes que trop courte) finale avec Mickey que je trouve encore plutôt sympathique.

Enfin, le casting. Il était réussit encore une fois. Alors que les talents de Robert Downey Jr et de Mickey Rourke ne sont plus à démontrer, Gwyneth Paltrow en présidentiable coincée j'ai adoré ou encore Scarlett en brute épaisse brune et double identité. Parfaitement parfait.

 

Note : 10/10. En bref, je ne pouvais pas mettre moins à ce film qui enchaîne les bons points. Merci Iron Man 2 !

 

#4

 

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Ma critique :

C'est LE film évènement de cette fin d'année, marquant le grand retour de James Cameron, réalisant ici un chef d'oeuvre et le film le plus cher de toute l'histoire du cinéma... en avant donc vers cet univers, hors du commun, voici notre avis :
La bande annonce et une pitch nous annonce un film de grand déploiement de moyens mais rien dans la cervelle. Les premères minutes du film placent déjà l'histoire, pas la peine d'attendre donc une heure avant de débuter ce qui sera "Avatar", le film en lui même. De plus, Sam Worthington est époustouflant dans ce rôle après un passage rapide vers le désaroit dans Terminator Renaissance. Et c'est une bien belle renaissance que vit James Cameron avec un film qu'il réalise et écrit à la manière d'un artiste. Son oeuvre, son chef d'oeuvre devrais-je dire pense aux détails qui font peut-être sourire les professionnels du cinéma face au budget faramineux du film mais la prouesse est là et c'est un film grandiose. Quand on ressort de la salle, un mot sort de notre bouche : "Magnifique". D'autres nous disent que c'est le meilleur film qu'ils aient jamais vu. Mélangeant documentaire d'un autre monde magnifique en 3D (l'aventure vaut vraiment le coup) et film d'action soigné, James Cameron signe son meilleur film avec Titanic. Du grand art, et pour nous, le meilleur film du genre que l'on ait jamais vu. On attend la suite avec impatience.

Note : 8/10. En bref, le maestro signe avec Avatar le film de sa carrière avec Titanic bien sûr dans un tout autre registre également.

 

#3

 

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Ma critique :

Alors que le film se vend bien aussi bien en France aux Etats-Unis dans les cinémas il était temps pour moi de publier cette critique pour un film que j'ai vu samedi dernier.

Encore une fois Tim Burton voulait frapper fort avec Alice au Pays des Merveilles, qui est tout de même l'un des best seller de tous les temps dans le monde entier en terme de livre pour enfants. Globalement, le résultat est une ample réussite mais certainement pas grâce à la 3D à mon humble avis. En effet, la 3D ayant été ajouter après que le film soit tourné, elle est que très peu présente dans le film contrairement à Avatar. La seule fois où l'on voit vraiment la 3D reste la chute dans le tronc d'arbre, que je trouve magnifique. Tim Burton recrée un univers à lui avec ce nouveau film, transcendant le réel pour en faire une tout autre réalité et en adaptant à sa manière le livre de Lewis Carroll. Né de l'imagination d'un rêveur, ce conte pour enfant est une véritable tuerie littérale car je ne vais m'en caché, c'est l'un des livres que j'ai lu le plus de fois dans ma vie. Je trouve le film exceptionnel car à la hauteur d'un Disney et du livre.

La star du film est très certainement Mia Wasikowska, la belle Alice. C'est l'actrice à suivre, j'ai trouvé sa prestation époustouflante dans un film que ne casse pourtant pas trois pattes à un canard mais son jeu à la fois sensible et plus que simple et angélique, j'adore. L'autre star reste incontestablement Johnny Depp. Il monopolise la scène dès qu'il arrive dans le film. Cette partie où il marche sur la table, rien que ça, j'étais sous le charme du personnage. Excentrique et fou à souhait, le Mad Hatter séduit de tout son charme. Tim Burton à su donner une nouvelle vie au personnage qui pour moi était l'un des meilleurs avant que Disney décide d'en faire un dessin animé et qu'il loupe un peu (ce n'est que mon humble avis) le personnage. De plus, la mimique scènique de notre chère Depp est parfaite, du pur art à sa manière. Il sait encore une fois tiré son rôle à son avantage, chapeau bas Johnny.

Pour la réalisation et les effets spéciaux je dis chapeau bas mais cette fois ci à Tim Burton et son équipe de chez Disney car franchement, il a mis la barre haute. Créer un univers comme celui d'Alice au Pays des Merveilles est tout simplement charmant. Des champignons, à la Tea Party, en passant par les jardins de la Reine Rouge ou bien par le château de la Reine Blanche. Pour finir, ce ciel à moitié gris et bleu, j'aime aussi beaucoup. Le tout à un rendu exceptionnel qui n'excelle pas autant que Avatar mais qui reste plus que satisfaisant face à lui.

 

Note : 9/10. En bref, encore un excellent film cette année, du pur Tim Burton, un peu sombre et un peu Disney, pour tous les publics. Le film "déchire".

 

#2

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Ma critique :
Martin Scorcese était de retour sur le devant de la scène avec une nouvelle aventure, une nouvelle histoire. Plus qu'attendu, ce film, adulé de la critique, je me devais absolument de le voir. Et whoua ! On n'est pas déçu. Rien que la bande annonce donnait froid dans le dos mais alors le film, il réussit à installer une ambiance à la fois glaciale et aussi effrayante qu'inimaginable. Avec ce rôle de frapadingue Leonardo Dicaprio signe très certainement le meilleur rôle de sa carrière. En effet, je me ferait très certainement et volontier frapper sur les doigts par les fans de Titanic, mais ici, c'est incomparable. Ce rôle, c'est le rôle de sa vie.
Chef d'oeuvre du genre, ce film restera certainement à Hollywood comme l'un des meilleurs films de Scorcese et pourtant, rare sont ceux qui sont mauvais chez lui. Ici, en créant une histoire d'hôpital psychiatrique et de marshall censés enquêter sur l'évasion d'une prisonnière, rien que ça, c'était assurer d'être un film de génie. En recréant l'univers musical qu'il fallait, entre corne de brume, parfaitement accordée avec l'ambiance de l'île, ou ces fameuses tempêtes de pluie qui s'abattent sur l'île.
J'ai vraiment eu l'impression de retrouver un film des années 50 et tous simplement grâce à la caméra de Martin Scorcese. Sa manière de manier la caméra réussit à chacun de ses coups et retraçant à merveille les années 50 entre les décors, les costumes et aussi la réalisation sur fond vert, qui nous plonge du l'univers du film d'époque sans même forcément le vouloir. Le maître sait y faire.
Je ne peux pas déconseiller de voir ce film, tout est là pour nous plonger la tête la première. Dès les premières images ont se sent comme happer dans l'abysse de l'île de Shutter Island, une île stupéfiante (enfin, y'a des limites quand même). Oui, c'est certainement le coup de maître de la carrière de Dicaprio mais Patrick Stewart était là aussi. En jouant le rôle d'un psychiatre un peu fou, il faut bien le dire, on oublie tout de suite le professeur des X-Men. Virage à 180 pour un film qui mérite vraiment sa destinée.

Note : 9/10. En bref, pour le moment le chef d'oeuvre de l'année. En attente du prochain film de Scorcese prévu initialement pour l'automne prochain.

 

#1

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Ma critique :

Et si Conan Doyle n'avait pas créer le personnage de Sherlock Holmes, Guy Ritchie aura t-il pu l'inventé ? Peut-être en tout cas, il a su réinventé l'oeuvre littéraire déjà déclinée en séries en Angleterre. En dépoussièrant avec forme l'oeuvre de Conan Doyle, faisait d'un livre poussiéreux un cinéma qui se plaît à lui seul. Je vais donc vous donnez 5 raisons d'aller voir ce film qui met une claque dans les films vieux jeux. 1. Guy Ritchie. C'est LA première raison d'aller voir ce film. En effet, le réalisateur de Snatch ou bien dernièrement de Rock'n'Rolla s'est lâché dans la réalisation de ce film et ça se voit. On adore cet effet de style qui lui appartient bien, un style new age, de la nouvelle génération de réalisateur. Notamment avec les scènes de combat où il explique toute le raisonnement de Sherlock au ralenti avant de revoir la scène normalement. Cette première raison vous suffie pas ? 2. Le duo Robert Downey Jr / Jude Law. C'est peut-être LE duo de l'année au cinéma. Et oui, ces deux acteurs savent se donner la réplique à merveille et c'est pas notre Phillip Stark dans la peau d'un Sherlock Holmes survitaminé qui va nous dire le contraire. Entre piques bien à eux et même si l'on regrette ne pas entendre la phrase culte : élémentaire, mon cher Watson, on est séduit par ce côté décalé du duo entre un anglais papouasé et un anglais sans complexe. Vous aimez pas ces acteurs ou cette raison n'est pas suffisante ? 3. L'humour so british. En dépouissérant l'oeuvre de Conan Doyle, Guy Ritchie a vraiment mis en place un humour bien à lui, il faut bien le dire, il est anglais Mr Ritchie mais bon, il réussit ce coup de maître comme un maître. Un humour bien décalé, pas forcément en adéquation avec le moment comme l'histoire du chien ou bien avec sa dulcinée. Lui seul en a le secret et ça fonctionne à tous les coins de rues. 4. L'action omniprésente. On n'y échappe pas. Dès le début du film c'est course poursuite façon début du XXe siècle et c'est réussit en plein. Explosions, tours de passe passe, magie des effets spéciaux, nous c'est vraiment l'ensemble qu'on prend à bras le corps. De l'aciton il y en a et croyez moi, on en a pour notre argent pour ceux qui ne voulais pas voir le film au cinéma. 5. Parce que Sherlock Holmes c'est Sherlock Holmes. Sherlock c'est élémentaire, c'est culte. On ne peut pas passer sur le nouveau phénomène cinéma de l'année. Une perle comme ça c'est rare. Même si le film est loin d'être un chef d'oeuvre, l'oeuvre est là et elle y est respectée de A à Z avec un bonus : la patte de Guy Ritchie pour le meilleur.

Note : 9/10. En bref, un film qui ravira tout le monde. Loin du cliché de la série, un film dans l'ère du temps.

 

Fin de la Partie 2 du classement des meilleurs films de la saison 2009/2010. Retrouvez la suite dimanche prochain...

Retrouvez si vous l'avez manquée le classement des meilleurs séries de la saison 2009/2010 : Cliquez ici.

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D
<br /> <br /> Le classement s'intéresse aux films sorties entre septembre et juin donc Iglorious ne pouvait pas en faire partie sinon il aurait été numéro 1.<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Des bons films dans ton classement (je ne les ai pas tous vus), dans la catégorie thriller, j'ai préféré Esther à The Box. Pas de vraie comédie, si tu ne l'as pas vu je te conseille L'Arnacoeur<br /> (Plus de 3,7 millions d'entrées et 15 semaines dans le top 20 au box office mérités). Pas de Inglorious Basterds, pas plu ou pas vu?<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Pour Avatar c'est une révolution visuelle, j'avais jamais vu cette qualité de cinéma niveau image auparavant. en IMAX 3D, c'était tout simplement bluffant. Après oui, le scénario est une coquille<br /> vide c'est vrai.<br /> <br /> <br /> Pour Alice, moi je suis peut être aveugle car c'est la marque Tim Burton devant mais bon..<br /> <br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> Je ne suis pas du tout d'accord sur Avatar , j'ai jamais compris son succès c'est l'histoire américaine par excellence avec un scénario mauvais de bout et bout et je ne comprends pas comment ils<br /> peuvent mettre autant de budget dans les effets spéciaux et mettre un scénario aussi mauvais , même l'univers ne pas du tout emballé. Concernant Alice au pays des Merveilles , je suis aussi très<br /> déçu , j'adore aussi les livres et j'ai perdu toute la magie du livre , j'ai trouvé ce film commerciale à mort et pourtant j'adore tous les Burton (à part la planètes des singes)<br />  , par contre j'ai trouvé Shutter Island très bon aussi :) <br /> <br /> <br /> <br />
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