Critiques Séries : Glee. Saison 5. Episode 8. Previously Unaired Christmas.

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Glee // Saison 5. Episode 8. Previously Unaired Christmas.


Quand Glee avait annoncé qu’ils feraient un épisode de Noël cette année, je me suis soucié du fait qu’il y aurait une grosse incohérence de temps. Mais Glee sait très bien s’y prendre et a décidé de nous informer que cet épisode est celui qui n’avait pas été diffusé l’an dernier et remplacé par celui que l’on a vu (et qui était d’ailleurs une vraie catastrophe dans mes souvenirs). Alors quelle fût ma surprise de voir que « Previously Unaired Christmas » sait certainement le meilleur épisode de Noël de toute l’histoire de Glee. Il n’y avait pas de numéros en noir et blanc, d’hommages à la mord moi le noeud au Grinch, mais simplement l’esprit de Noël et quelques intrigues amusantes. Et justement, dans la simplicité cet épisode gagne en efficacité. Je ne m’attendais pas du tout à rire autant mais également à passer un aussi agréable moment mais c’est arrivé. Surtout que l’an dernier la série avait atteint des niveaux d’ennui et de ridicule (après l’épisode déjà pas terrible de la saison 3). Seul celui de la saison 2 avec le Grinch m’avait réellement plu malgré quelques très jolis hommages faits ici et là.

Disons que j’avais envie de rêver d’un peu mieux de la part de la série et c’est ce que fait « Previously Unaired Christmas ». Pourquoi cet épisode fonctionne ? Dans un premier temps grâce à l’esprit de Noël qui transpire tout au long de l’épisode. Les personnages sont tous dans cet esprit, les chansons sont bien choisies et pas trop clichées non plus (la série ne cherche pas à trop en faire sur les bords non plus) - il faut surtout dire qu’après trois albums de Noël, ils n’ont pas grand chose à adapter de très connu mais c’est une très bonne chose -. L’esprit de Noël gagne aussi bien le coeur du téléspectateur qui suit les aventures des personnages à Lima que des personnages à New York. C’est mignon et plein de bons sentiments mais cela ne dégouline jamais. A New York par exemple alors que Kurt, Santana et Rachel s’apprêtent à être les lutins du Père Noël au centre commercial et qui vont se rendre compte que finalement le bon vieux Père Noël a préféré s’alcooliser et tomber dans les pommes plutôt que d’avoir des enfants qui s’assoient sur ses jambes. Du coup, afin de faire passer le temps ils vont nous chanter un petit nouveau musical (très joli d’ailleurs et sobre comme il fallait) que les enfants ne vont pas aimer…
vlcsnap-2013-12-06-13h01m08s41.jpg… jusqu’à ce que Santana vienne remplacer le Père Noël afin de jouer le rôle de Ms. Claus. C’était là aussi du grand art. Du pur humour Glee-esque qui en fait des tonnes mais avec la franchise et la folie de Santana. Cette dernière n’a pas peur de dire des conneries aux enfants et c’est une excellente chose. Les dialogues sont jouissifs et même si Noël n’est pas sensé être une période méchante, elle joue à la perfection le rôle de la fille qui en a marre et qui veut juste que tout passe plus rapidement (je ne sais pas quelle réplique je préfère dans cet épisode mais celle des soins dentaires était bien gratinée tout de même, de même que celle où elle raconte qu’elle était en couple avec une fille et qu’elle est lesbienne - ou bisexuelle, on ne sait toujours pas trop d’ailleurs -). C’est là que tout le monde va rencontrer Bryce Johnson (oui, Wilden de Pretty Little Liars) en Père Noël tout abdos saillants et nus afin de séduire notre belle brochette de personnages. Cela fonctionne là aussi surtout que le petit numéro musical qu’ils vont tous partager dans l’appartement était mignon comme tout même si la voix façon Chipmunks est quelque chose avec quoi j’ai toujours un peu de mal.

Mes oreilles s’en souvienne quoi (et cela vient de quelqu’un qui n’a pas détesté le premier film d’Alvin et les Chipmunks). New York était donc un très joli terrain de jeu pour tout le monde, et même de la manière dont l’histoire se termine (ils se font voler leurs jolis objets) cela fonctionne malgré tout. Mention spéciale à Kurt attaché façon bondage dans sa chambre. Finalement, la simplicité réussi le plus à Glee et c’est une très bonne chose car c’est aussi ce dont j’avais besoin à Lima. Entre Sue qui était hilarante du début à la fin (et notamment dans son duo avec Becky) et le reste du groupe qui était tout simplement à la hauteur de mes attentes, je dois avouer que je ne pouvais pas rêver mieux. A Lima également nous n’avons pas que Sue, il y a aussi la petite course pour celle qui aura le rôle de la vierge Marie dans la représentation de la Nativité. C’est Marley qui va avoir le rôle alors que Kitty en chrétienne voulait ce rôle. Sans parler de la manière moderne dont l’épisode semble parler de religion. C’était tout de même grandiose vous ne pensez pas ? En tout cas j’ai personnellement adoré.
vlcsnap-2013-12-06-12h50m23s250.jpgMais la scène finale de l’épisode ou encore cette reprise avec Unique (qui était d’ailleurs assez dérangeante mais particulièrement drôle) - cela m’a légèrement rappelé cette scène de la première saison avec Quinn et les filles qui dansaient avec comme si elles étaient enceintes sur It’s a Man’s Man’s Man’s World (une reprise que j’ai envie d’oublier d’ailleurs dans le sens où c’est à mon sens l’un des pires tableaux de Glee). -. Bref, tout cela pour dire à quel point j’ai beaucoup aimé cet épisode de Noël alors que je partais complètement dépressif à l’idée de découvrir une nouvelle connerie du genre de celle de l’année dernière. Jolie pied de nez aussi avec l’introduction de l’épisode qui permet de voir que sans être dénué d’humour, Glee sait aussi faire son autocritique (certes forcée…).

Note : 9/10. En bref, un très bon épisode de Noël pour Glee. Quelle surprise !

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