Critiques Séries : The Goldbergs. Saison 2. Episodes 21 et 22.

Critiques Séries : The Goldbergs. Saison 2. Episodes 21 et 22.

The Goldbergs // Saison 2. Episodes 21 et 22. As You Wish / Dance Party USA.


Parler d’un épisode décevant de The Goldbergs c’est difficile surtout au milieu d’une seconde saison aussi réussie que celle-ci. Il est facile de parler de thématiques complètement différentes à chaque nouvel épisode étant que dans une famille il y a tellement de façon de se confronter autour de tout un tas de choses complètement différentes. Cette semaine, l’épisode parle en partie du fait que les pères et les fils n’ont pas toujours les mêmes occupations et Adam et Murray, n’aiment pas les mêmes choses. Mais je trouve que c’est aussi intéressant de confronter ces deux là, notamment car je me retrouve un peu chez Adam pour le coup. Je n’ai pas forcément beaucoup d’intérêts communs avec mon propre père et du coup, c’est toujours une série qui reste proche de ce que je peux connaître moi (et je pense que beaucoup d’autres se retrouvent dans les intrigues de The Goldbergs). The Goldbergs reste fidèle et authentique dans sa notion familiale et il y a de l’humour mais bien d’autres choses encore. Adam et Murray n’ont pas la même vision des choses et cet épisode tente de développer cette idée en confrontant les deux personnages. Mais cela ne fonctionne peut-être pas aussi bien que prévu. Notamment car cela manque à la fois d’humour et d’émotions. On a l’impression que cette intrigue n’a donc pas grand chose à nous offrir de bien nouveau.

Adam a beau tenter de rendre fier son père, cela ne peut pas toujours fonctionner comme il se doit. Le problème c’est aussi que les intrigues secondaires de cet épisode ne sont pas non plus les meilleures de la série. On retrouve alors le Principal Ball (toujours incarné par un Stephen Tobolowsky très drôle, que l’on retrouve même dans « Dance Party USA », l’épisode suivant) et des tas de petites intrigues au sein même de l’époque. Cela permet de mettre Erica en avant mais aussi Bev qui se retrouve toujours dans des situations qui collent parfaitement avec le Principal Ball. C’est assez fou car je ne m’attendais pas du tout à ce que la série aille dans cette direction et la surprise fût telle et bonne que du coup, je ne peux m’empêcher de me dire que finalement cela fonctionne plutôt bien. « Dance Party USA » était pour le coup bien mieux réussi. Au delà du fait que cet épisode est bourré d’humour, ce qui aide à l’appréciation quand on regarde une comédie comme The Goldbergs, mais ce n’est pas le seul truc qui m’ait plu dans cet épisode. Il y a bien d’autres choses dans cet épisode qui nous permettent aussi de retrouver les personnages dans des situations qui leurs sied bien. Erica nous offre dans cet épisode son meilleur et je ne m’attendais pas forcément à ce que la série parviennent à nouveau à développer la dynamique qu’il y a autour d’Erica mais aussi de Barry.

La relation entre Erica et Barry est bien plus intéressante que celle de Barry et Adam ou de Adam et Erica, c’est probablement une question de choses qu’ils partagent tous les deux et cet épisode prouve encore une fois qu’ils partagent pas mal de points communs et de choses qui collent plutôt bien à l’histoire de la série. En tout cas, je ne m’attendais pas du tout à ce que The Goldbergs aille dans cette direction là car j’ai toujours l’impression d’être surpris par ces deux personnages. Les scénaristes savent faire des choses complètement différentes avec eux et c’est probablement ce qu’il y a de plus original. Erica a son histoire et pas seulement ça, c’est aussi quelque chose de drôle. Sans parler de Barry face au Coach Meller. L’alchimie est palpable durant tout l’épisode et les scénaristes parviennent donc à faire quelque chose d’assez sympathique dans son ensemble. Adam et Pops à côté n’ont pas les mêmes choses à raconter mais Adam est bien plus intéressant avec les autres personnages qu’avec ses frères et soeurs de toute façon. C’est pour cela que de mettre Adam avec son grand père est judicieux, surtout que Pops permet à Adam d’entretenir son côté rêveur. Adam tente de ressembler à son grand père alors que Pops a passé toute sa vie à tenter d’être le gars cool alors que ce n’est pas vraiment le cas finalement.

Le retour du Principal Ball dans cet épisode permet d’apporter une certaine notion de continuité dans l’épisode et c’est tout aussi appréciable. Finalement, je ne m’attendais pas forcément à ce que The Goldbergs nous délivre un épisode décevant parmi ces deux là mais la déception dans cette série a aussi ses mesures. Il y a bien pire ailleurs et c’est peut-être pour cela que l’on ne peut pas parler d’une mauvaise déception mais que l’on peut aussi parler d’une bonne surprise.

Note : 5/10 et 7/10. En bref, deux épisodes très différents avec une légère déception sur le premier.

Retour à l'accueil
Partager cet article
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
À propos
delromainzika

Retrouvez sur mon blog des critiques de cinéma et de séries télé du monde entier tous les jours
Voir le profil de delromainzika sur le portail Overblog

Commenter cet article