26 Mai 2015
The Goldbergs // Saison 2. Episodes 23 et 24. Bill/Murray / Goldbergs Feel Hard.
SEASON FINALE
En voilà deux épisodes intéressants avec une certaine notion de continuité entre les deux. Tout commence avec « Bill/Murray ». Dans cet épisode nous avons l’occasion de suivre l’histoire de Bill et Murray. Le père Goldberg n’a qu’un seul ami et c’est Bill. Sauf que la série n’a pas forcément donné l’occasion à cette relation de réellement prendre la place qu’elle méritait. Ces deux épisodes sont réussi en grande partie car les relations entre les personnages sont soigneusement écrites et que chacun trouve sa place. Bill et Murray ont une relation qui me plaît car elle change de toutes les autres relations. C’est aussi un épisode qui permet d’observer en parallèle les années 80 de façon peut-être un peu plus efficace alors que l’on a légèrement l’impression de voir un épisode d’une comédie de la génération MTV. Erica a envie d’entrer dans une université afin de pouvoir devenir la musicienne et chanteuse qu’elle a toujours voulu être. Elle doit alors faire une vidéo à envoyer pour les universités sauf que sa mère ne veut pas lui donner l’occasion d’aller trop loin d’elle. Elle décide donc de tenter avec sa fille d’aller à Juliard afin que sa fille ne soit pas trop loin d’elle. Ce n’est pas facile d’entrer dans cette université des arts connue et reconnue dans le monde entier comme l’une des plus prestigieuse.
Ce qui me fait rire avec la génération MTV c’est qu celle qui a été connue par de nombreuses années pendant des années n’est plus du tout la même aujourd’hui. Aujourd’hui le « M » de MTV a été oublié par les programmateurs de la chaîne. C’est maintenant une chaîne de loup garous et de télé-réalités en tout genre. Mais peu importe, MTV a un passé musical que The Goldbergs n’a de cesse de remettre sur le devant de la scène et c’est quelque chose que j’aime beaucoup. L’histoire d’Erica est vraiment intéressante car elle permet de lier à nouveau la relation entre Erica et sa mère, Beverly. Cette mère de famille pense que ses enfants sont des enfants encore et encore et elle ne veut pas les voir ni grandir ni partir. C’est une bataille qu’elle tente de gagner à chaque nouvel épisode. Je me demande donc ce que la série compte faire pour Erica l’année prochaine mais j’aimerais bien qu’elle réussisse à « quitter » en partie la série car cette dernière a besoin de se renouveler et de nous proposer quelque chose de légèrement différent. Bev ignore les enfants de sa fille depuis longtemps mais cet épisode parvient à le faire de façon assez intelligente. La scène finale où Beverly demande à sa fille de prendre sa guitare et de chanter une chanson était l’un des plus beaux moments de cet épisode.
Je n’ai pu me retenir de délivrer quelques petites larmes. C’est aussi un épisode qui permet de faire revenir David Koechner dans le rôle de Bill. J’aime bien sa relation avec Murray alors que tout semble les séparer mais pas vraiment. Le dernier épisode est encore plus réussi et c’est en grande partie car Adam F. Goldberg a réussi à montrer sa propre famille à coeur ouvert. On a l’impression de voir un documentaire sur sa famille et les images d’archives des vidéos familiales à la fin de l’épisode sous forme de montage était un très joli moment qui m’a ému aux larmes. Vous allez surement dire que je suis facile à faire pleurer et pourtant ce n’est pas du tout le cas mais je dois reconnaître que The Goldbergs a réussi à le faire une nouvelle fois. Mais c’est aussi car cette série a réussi à m’attacher à ses personnages de façon très étrange. Lors de la première saison j’avais trouvé que la série ne maîtrisait pas toujours ses propres idées et qu’elle parlait donc d’une famille sans parvient à la transformer en une famille particulièrement intéressante. Cette année, The Goldbergs a énormément changé pour se transformer en l’une des meilleures comédies actuellement diffusé. Comme quoi, tout peut vraiment arriver, surtout dans une comédie familiale comme celle-ci qui a énormément de potentiel, à la fois pour ce qu’elle peut faire d’une comédie familiale classique mais aussi d’un point de vue des hommages aux années 80.
Cet épisode utilise tout un tas d’éléments qui lui sont fidèles : Murray qui n’arrive pas à dire à ses enfants qu’il les aime, Erica qui s’apprête à quitter la maison pour l’été, Bev qui fait tout pour que Murray dise à sa fille qu’il l’aime, etc. Et la série enchaîne tout un tas de choses de ce genre là mais ce n’est pas tout. L’émotion est là et Murray n’est pourtant pas le personnage qui m’émeut le plus dans cette série. Au contraire je dirais d’ailleurs. Mais ce n’est pas tout, la relation entre Adam et Barry évolue elle aussi et parvient à être utilisée de façon judicieuse. En grande partie une fois de plus car les scénaristes savent très bien quoi faire de ces deux là, et là où il faut appuyer. Cet épisode ne nous réserve d’ailleurs aucune surprise et suit à la lettre ce que The Goldbergs sait faire depuis des années mais bon, on ne peut pas trop en vouloir non plus. On ne sait pas trop ce que la série nous réserve pour l’année prochaine mais en tout cas j’ai hâte de le découvrir car la série a su se renouveler et s’offrir de bonnes surprises cette année. Je ne pouvais pas demander mieux, surtout que The Goldbergs représente à merveille ce que les années 80 ont probablement dû être (je ne les ai pas vécu mais quand je dis des commentaires sur cette série, on n’a de cesse de me dire que c’était ça les années 80 aux Etats-Unis).
Note : 9/10 et 10/10. En bref, belle fin de saison pour belle série.
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