30 Juillet 2016
Ray Donovan // Saison 4. Episode 5. Even Before Leavin’.
C’est à se demander si un jour Mickey va apprendre de la vie. Dans ce nouvel épisode, lui et Ray vont partir à Primm afin de tenter de mettre la main sur l’argent mais comme toujours avec Mickey, il ne peut pas suivre les ordres. Il pense savoir les choses plus que les autres mais il est celui qui se retrouve toujours dans des situations. J’avais beau avoir envie de rire, la série ne me fait pas rire. Elle répète ici un schéma usé que l’on a déjà vu précédemment dans Ray Donovan. C’est dommage car la série ne sait jamais vraiment dans quelle direction aller et elle se retrouve ainsi dans la pire des directions. Tout ce qui se passe dans cet épisode vient nous rappeler que Mickey est quelqu’un qui ne sait pas suivre des ordres et encore moins être quelqu’un à qui il n’arrive rien. On sent que la série répète des intrigues sous des formes différentes sans jamais être aussi efficace que par le passé. Cela manque d’entrain et au fil de l’épisode on s’ennuie énormément. La série semble alors incapable de se renouveler, bloquée par des personnages qui n’évoluent plus et par des histoires familiales qui n’ont aujourd’hui plus vraiment de sens. Certes, Ray Donovan s’est plus ou moins construite là dessus mais il serait temps de grandir. Surtout que c’est pour créer encore des tensions entre le père et le fils, une sérénade qui n’a jamais vraiment évolué.
La scène avec la machine à sou est peut-être bien l’une des plus ridicules de tout l’épisode, voire même de la saison pour le moment. Tout semble ici forcé que je me demande parfois si les scénaristes sont conscients des conneries qu’ils font. Ensuite, parlons bien, parlons de Bridget. Elle a fait énormément de choses qui peuvent être remises en question mais cela a certainement été un problème de découvrir ce qu’elle a fait à son petit ami. Si le personnage reste rafraîchissant dans une série qui s’encroûte énormément, je ne suis pas sûr et certain que cela soit la meilleure façon de s’y prendre pour autant. Teresa de son côté n’apporte pas forcément grand chose si ce n’est un brin d’émotions. Ray Donovan n’avait pas besoin de sentimentalisme un peu forcé là aussi par un scénario qui manque cruellement d’engagement envers ses personnages. Peut-être que l’intrigue la plus intéressante vient de Conor sauf que Ray Donovan ne donne pas suffisamment d’espace à cette partie de l’histoire pour grandir et évoluer. Du coup, on se contente du strict minimum et c’est bien dommage. J’aurais adoré que la série casse un peu cette ambiance fourre tout et revienne à ses fondamentaux. Il y a des tas de choses qui me manquent dans cette série et d’autres que j’aimerais bien voir disparaître. Notamment Mickey qui la tire vers le bas.
Note : 3/10. En bref, toujours médiocre à souhait, une saison qui patine.
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