10 Septembre 2016
La série numéro un de mon classement de l’an dernier est revenue cette année avec une saison 4 intense, brillante et renouvelant l’histoire de façon presque drastique pour un point de non retour à venir dans les deux prochaines saisons dessinées pour être les derniers de la série. The Americans a toujours voulu parler de la vie d’espions et du fait que ce n’est pas glamour comme dans les James Bond. A l’issue de la saison précédente, Paige mettait le secret de ses parents en péril et une bonne partie de la saison va se concentrer à l’évolution de Paige alors que cette dernière commence à comprendre pourquoi ses parents se battent. La série continue d’explorer l’histoire de chacun de ses personnages et surtout l’étau qui se ressert autour des Jennings. Tant du point de vue américain que du point de vue russe. Et si finalement les Jennings avaient envie de quitter le KGB et vivre une vie tranquille sur le sol américain ? Les doutes que chacun des personnages va avoir dans cette famille va animer une certaine paranoïa qui va inscrire la saison 4 comme la meilleure saison de la série. La tension est palpable à chaque instant alors que Phil se retrouve en crise existentialiste, notamment quand il va suivre une réunion de recherche de soi. Il va même avouer à Liz qu’il n’aime pas son boulot car il se rend compte de tout un tas de choses finalement.
Liz de son côté était la plus dévouée au boulot depuis la première saison mais elle commence aussi à se rendre compte que le KGB n’est peut-être pas une bonne influence pour elle. Elle commence alors à parler de certaines missions, de leur intérêt et des méthodes qui sont employés par ses employeurs. En s’éloignant petit à petit du KGB et de sa façon de penser, les Jennings vont aussi se heurter à Paige que ses parents veulent protéger de cette influence là. La famille a toujours été importante dans The Americans et elle est plus importante que jamais dans cette saison 4. Les scénaristes continuent d’introduire tout un tas de choses de façon finaude avec une intelligence que bien d’autres n’ont probablement pas. L’une des choses les plus importantes de cette saison est probablement la mort de Nina qui arrive de façon assez violente finalement. Cette dernière a dédié sa vie à son pays, elle a même tout fait jusqu’à son dernier souffle pour aider son pays, certes un peu sous la contraire, mais ce n’est que pour se rendre compte du fait que finalement la vision russe des choses n’est pas idéaliste, mais bel et bien un problème en soi auquel les Jennings se heurtent. J’espère que les deux dernières saisons de la série seront bonnes mais je ne me fais pas trop de doutes là dessus.
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