Critiques Séries : Brooklyn Nine-Nine. Saison 4. Episodes 1, 2 et 3.

Critiques Séries : Brooklyn Nine-Nine. Saison 4. Episodes 1, 2 et 3.

Brooklyn Nine-Nine // Saison 4. Episodes 1 à 3. Coral Palms (Part 1, 2 & 3).


Pour ouvrir cette toute nouvelle saison de Brooklyn Nine-Nine, les scénaristes ont décidé de casser un peu la dynamique (une nouvelle fois) et ont tenté de raconter une toute nouvelle histoire sur trois épisodes. L’idée est bonne mais au bout du troisième épisode, elle s’est malheureusement soufflée. Car oui, « Coral Palms » première et deuxième partie ont fonctionné. On retrouve alors les codes qui ont fait le succès de la série avec de nouvelles agrémentions. L’humour est là mais la situation des personnages est légèrement différente (ce qui est parfait). La trilogie Coral Palms fonctionne car elle permet de faire une sorte de bilan pour Jake et Holt. Cela fait maintenant six mois qu’ils sont loin des Nine-Nine et sincèrement, cela n’a pas vraiment aidé les deux personnages à oublier d’où ils viennent. Mais c’est ça qui est fun. A l’issue de la saison précédente, Holt et Jake s’étaient retrouvés dans le programme de protection des témoins, à Southern Florida sous les noms… Greg et Larry. Ils sont tous les deux voisins et tentent de vivre leur vie comme des gens normaux. Sauf que c’est impossible pour eux et ça, on le sait déjà. Mais justement, au delà du fait que Brooklyn Nine-Nine tente quelque chose d’un peu novateur par rapport à avant, j’aime bien la capacité de la sitcom à créer des situations qui n’ont pas nécessairement grand chose à voir avec le précepte de départ.

C’est un truc qui fonctionnait d’ailleurs très bien dans Parks & Recreation. Cette dernière était elle aussi capable d’envoyer ses personnages dans d’autres directions et de nous faire rire avec. En jouant à fond sur Holt et Jake, Brooklyn Nine-Nine aurait pu ne pas totalement fonctionner. Par chance, l’avantage des deux premiers épisodes est qu’ils parviennent à garder l’idée fraîche et intéressante. Au delà de l’humour classique de la série, c’est toute une histoire montée en épingle qui doit nous conduire petit à petit aux retrouvailles avec les Nine-Nine. La série comprend très bien ses personnages et c’est aussi pour cela que dériver des prémices de bases de la série permet à Brooklyn Nine-Nine de changer un peu sa direction et surtout sa folie douce. Si Holt n’est pas capable d’entrer dans ce nouveau monde, la série cherche donc à raconter quelque chose de beaucoup plus proche de la comédie sombre, dépressive sur les bords tout en gardant de belles répliques qui savent nous maintenir en haleine. Du point de vue des Nine-Nine, les choses sont un peu différentes mais pas forcément moins funs pour autant. Dans le second épisode, on suit de nouveau l’histoire de chacun au travers de la tyrannie du nouveau patron.

Si j’aime bien C.J., il n’est pas Captain Holt. Il n’a pas le même esprit mais l’humour de la série sait le rendre réellement sympathique et intéressant. Amy de son côté est parfaite pour lui faire face, alors que les autres restent plus ou moins eux-mêmes. Ce second acte de la trilogie est donc par moment plus réussi que le précédent. Il y a de quoi faire évoluer la série drastiquement et lui permettre d’aller dans une toute nouvelle direction. Pour autant, la dernière partie n’était pas ma préférée. Brooklyn Nine-Nine devient alors un brin étrange par moment. Ken Marino manque quelques bons moments et le reste des personnages qui se dirigent alors pour la Floride nous embarquent dans une sorte de road-trip assez peu engageant. C’est dommage car Brooklyn Nine-Nine aurait très bien pu éviter d’étirer les intrigues de la sorte afin de conclure plus ou moins tout dans l’épisode précédent. Cela aurait été un peu rapide mais d’un autre côté cela aurait aussi été un peu plus cohérent. Certainement que les scénaristes avaient des envies particulières mais ce n’est pas suffisant pour faire de tout cela une grande réussite. Du coup, en se crashant dans la dernière partie, cette trilogie n’a pas su être toujours à la hauteur des attentes qu’elle créée dès le départ. En espérant que le cross-over avec New Girl soit réussi.

Note : 7/10, 8/10 et 4.5/10. En bref, une trilogie qui ne fonctionne malheureusement pas totalement.

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