Critiques Séries : Lucifer. Saison 2. Episode 5.

Critiques Séries : Lucifer. Saison 2. Episode 5.

Lucifer // Saison 2. Episode 5. Weaponizer.


On oublie rapidement l’épisode précédent qui n’était pas exceptionnel pour se cocnentrer sur la suite. « Weaponizer » s’inscrit parfaitement dans la lignée d’une saison qui pour le moment est un presque sans faute. La série continue d’épouser à merveille la personnalité de son héros au travers de tout un tas de bonnes surprises. Ce n’est pas qu’un épisode soigné d’un point de vue du scénario, c’est aussi un épisode qui se repose énormément sur sa mise en scène et sur le jeu de son casting. Tout est en harmonie parfaite avec les attentes que personnellement j’avais après l’épisode précédent. Le problème de l’épisode précédent était la fainéantise des scénaristes qui ne parvenait pas totalement à inclure le cas de la semaine à la structure que la série était en train de créer. Par chance, « Weaponizer » nous permet de renouer avec les meilleurs atouts de la série. Le charme de Lucifer notamment. Rien que son petit moment « Devil Time » apporte un petit plus à l’épisode. Le concept en lui-même est fort et vaut presque plus que le peu de temps que l’épisode a à lui consacrer. Car dans un sens, il n’y a pas grand chose qui ressort de ce fameux « Devil Time » dans l’épisode et pourtant, cela marque le spectateur qui trouve ici quelque chose qui change un peu de ce que l’on a pour habitude de voir.

Si l’épisode donne du temps au cas de la semaine, ce n’est jamais pour s’égarer. Tout est noué en un seul maillon (ou presque). L’épisode parvient également à injecter un brin de folie et de cet humour dont Lucifer a le secret. Ce n’est pas l’épisode le plus drôle, ni même le plus touchant mais un équilibre entre les deux parvient à donner au spectateur une vision d’ensemble qui fonctionne et change encore une fois de place la série. Car oui, à mes yeux cet épisode vient donner un tout nouveau but à Lucifer. L’arrivée d’Uriel, incarnée par Michael Imperioli, est importante. Uriel est le personnage dont Lucifer avait là aussi besoin, comme la mère de Lucifer plus tôt cette année. La série l’utilise intelligemment durant cet épisode dans le but de montrer une nouvelle fois où en est Lucifer. Même si cela reste un dilemme (notamment car il y a protéger sa mère, mais aussi et surtout Chloe), l’ensemble fonctionne très bien car la série utilise une mécanique qui sort un peu des sentiers battus et rebattus de la série procédurale. D’autant plus que Uriel, frère de Lucifer et Amenadiel, fait tout de suite son effet. Michael Imperioli est parfait dans ce rôle et semble s’amuser. Quand FOX a lancé Lucifer l’an dernier, je n’étais pas plus emballé que ça par ce que la série avait à nous offrir jusqu’à ce que la série décolle dans la seconde partie de sa première saison.

C’est à ce moment là que je me suis dit que je m’étais trompé. Le cas de la semaine de son côté fonctionne plutôt bien dans cet épisode, sans jamais laisser de côté l’action et parvenant même à créer une sorte de symbiose avec tout le reste. L’épisode a aussi son lot de belles apparitions : Charisma Carpenter, Phil LaMarr, Mark Dacascos, etc. alors que chacun d’entre eux aurait très bien pu être utilisés de leur côté pour des apparitions dans différentes affaires.

Note : 8/10. En bref, Lucifer continue sur sa bonne lancée.

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