Critiques Séries : The Mindy Project. Saison 5. Episodes 2, 3 et 4.

Critiques Séries : The Mindy Project. Saison 5. Episodes 2, 3 et 4.

The Mindy Project // Saison 5. Episodes 2, 3 et 4. Nurses’ Strike / Margaret Thatcher / Mindy Lahiri is a Misogynist.


Après un solide retour, The Mindy Project tombe de nouveau dans certains des travers qui ne m’avaient pas plus plu que ça l’an dernier. C’est ainsi qu’un épisode sur la grève des infirmières n’arrive pas à avoir l’impact nécessaire ou encore que les romances de Mindy commence à devenir un brin problématique dans « Margaret Thatcher ». C’est sans compter que je ne comprends pas trop le but de « Mindy Lahiri is a Misogynist ». En trouvant rapidement un nouveau intérêt amoureux à notre héroïne dans l’épisode 2, The Mindy Project ne nous permet pas vraiment de nous attacher à cette relation naissante. Ce n’est pas que je n’apprécie pas Bryan Greenberg, que j’avais adoré dans How to Make it in America, mais disons que le personnage de Ben n’est pas le meilleur de tous. Il incarne un infirmier pédiatrique et il se trouve qu’il est père d’un enfant de 13 ans. C’est pas ma tout de cela mais comme cela ne suffisait pas, c’est aussi un ami de Morgan. Je me demande s’il y a quelque chose dans The Mindy Project qui n’est pas déjà ami avec Morgan. Ce dernier connaît tout le monde. Bien que dans « Nurses’ Strike » tout n’est pas encore très bien défini autour de la relation entre ces deux personnages, je trouve dommage de créer autant d’intérêts amoureux à Mindy. Tout cela en oubliant le père de son enfant qui est à mon sens l’amour de sa vie.

Car Danny est beaucoup moins présent, quitte même à être absent. C’est peut-être aussi l’un des problèmes de ces trois épisodes, de laisser l’un de ses meilleurs personnages s’évader de la sorte. Ce n’est pas que je n’aime pas le reste du casting mais prenons l’exemple de Garrett Dillahunt. Ce dernier ne m’intéresse pas autant que Danny ne peut m’intéresse. Finalement, quand on réfléchit un peu plus au sujet de Ben, ce dernier apparaît comme ce qu’il fallait à The Mindy Project mais je n’arrive pas à me faire à cette idée et c’est bien là que les choses ne fonctionnent pas trop. Garrett Dillahunt a perdu de son humour en passant dans cette série, Morgan reste lui-même mais il ne peut pas porter toute la série sur ses épaules et ainsi The Mindy Project semble se laisser un peu aller. C’est comme cette histoire de grève. Ce n’est pas une mauvaise idée comme sujet mais il est très survolé. La série ne prend pas vraiment le temps de parler de la grève, de ce que cela peut imaginer. Tout est trop simpliste, probablement car c’est une comédie mais ce n’est pas suffisant à mon goût. J’aurais adoré que The Mindy Project prenne son temps, qu’elle installe ce mouvement de grève et qu’elle n’en fasse pas une intrigue secondaire uniquement là pour justifier le titre de l’épisode. Car soyons honnête, c’est uniquement pour ça.

Et pour coller de bons personnages comme Colette et Tamra dans des intrigues (qui ne leur permet pas de nous surprendre). Le pire dans tout cela ? Jeremy. Ce que je trouve de dommage avec ce personnage c’est qu’il a beau être là depuis 5 ans, je n’arrive toujours pas à trouver l’intérêt que l’on peut lui porter. Il est rare de le voir au top de sa forme dans la série et les scénaristes semblent donc avoir beaucoup de mal à faire quelque chose avec lui. L’arrivée du Dr. Anna Kiev, incarnée par Rebecca Rittenhouse (Blood & Oil) est peut-être bien ce dont The Mindy Project avait besoin afin de créer de nouvelles intrigues et surtout une nouvelle façon de voir les choses. Rien de bien exceptionnel puisque cela repose sur un face à face féminin avec Mindy qui n’apporte au fond rien de neuf à la série, mais étrangement je dirais que c’est ce genre de personnages qui pourrait sortir The Mindy Project la tête de l’eau. Car ce n’est pas un personnage masculin qui va devenir un nouvel intérêt amoureux pour Mindy et la série a besoin de gens qui savent tenir tête à l’héroïne. Mindy est trop confortable et depuis que Danny n’est plus trop dans les parages, j’ai l’impression que Mindy prend ses aises et n’a plus personne pour réellement la confronter.

Pourtant, « Mindy Lahiri is a Misogynist » n’est pas le meilleur épisode des trois. J’ai toujours un peu de mal avec les intrigues secondaires et les discussions de couloir qui ne mènent à rien. Jeremy et Jody n’arrivent pas à être aussi efficaces que le duo Mindy et Danny pouvait l’être. Morgan de son côté sert le côté comique de la série toujours de façon sympathique mais l’usage qui est fait de lui dans la série est moindre. Finalement, je ne sais pas trop ce qu’il faut attendre de cette saison 5. J’ai toujours beaucoup de sympathie pour l’univers et pour l’héroïne mais j’ai l’impression que The Mindy Project s’est un peu égarée de ce qu’elle faisait auparavant. Cela manque de références pop culturelles, de moments qui nous rappellent les meilleurs comédies romantiques de Mindy, etc. Tout cela a complètement disparu, comme si Mindy ne croyait plus en l’amour. C’est peut-être ça après tout mais je n’ai pas envie d’y croire…

Note : 5/10, 5/10 et 4/10. En bref, The Mindy Project a du chemin à faire pour rendre intéressant les changements qu’elle est en train d’opérer.

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