9 Mars 2017
The Walking Dead // Saison 7. Episode 11. Hostiles and Calamities.
Je ne comprends toujours pas pourquoi The Walking Dead fonctionne de cette façon par moment. Après tout, c’est lent. Tout le monde le sait, et tout le monde critique la série pour ça. Si certains épisodes sont plus rythmés que d’autres (et pas nécessairement par des combats avec des zombies), globalement on sait que les choses avancent à leur rythme, lentement mais sûrement. « Hostiles and Calamities » fait partie de ces épisodes plus tendres, qui tentent de proposer autre chose, une réflexion sur les personnages tout en douceur, sans chercher à trop se prendre la tête. Pour autant, cet épisode n’était pas si mauvais que ça. Au contraire, il y avait des points intéressants. Et je pense que c’est avant tout ce qu’il faut retenir ici. Cet épisode de The Walking Dead est donc une opportunité, celle de faire un tel épisode tout en cherchant à développer l’histoire d’un autre personnage. En nous plongeant dans l’histoire d’Eugene, The Walking Dead semble donc enfin tenter de faire autre chose que ce qu’elle fait depuis le début de la saison ce qui est presque rassurant. Si l’on aime ce genre d’épisodes, celui-ci est parfait. Moi, je ne suis pas toujours fan du côté lent de The Walking Dead, mais je sais aussi apprécier quand c’est bien fait. Ici, ce n’est pas si mal que ça et je pense que Eugene avait besoin de se présenter plus amplement à nous. En tout cas, de la façon dont The Walking Dead tente de le faire dans cet épisode.
Et je pense que l’appréciation de cet épisode se fait grandement sur l’amour que l’on peut porter à Eugene. Ce n’est pas forcément le personnage que j’aime le plus. J’ai envie de l’aimer, mais il y a toujours un truc qui me gène. Il n’est pas un personnage aussi fort et intéressant que d’autres ont pu l’être. Même Negan qui n’a pas eu la chance d’être aussi bien développé que Eugene dans cet épisode est quelqu’un que j’apprécie. Pour d’autres raisons bien entendu, mais que j’apprécie tout de même. Car il y a une volonté d’être divertissant tout en restant assez lent, et donc proche de la dynamique de The Walking Dead depuis le début. Je sais aussi que The Walking Dead a besoin de genre d’épisodes afin de prendre le temps d’exposer d’autres choses à sa façon. Et cela peut très bien fonctionner. Ici, ce n’est pas trop mal. Mais cela aurait aussi pu être beaucoup mieux. Eugene n’est pas un personnage auquel j’ai pu m’attacher clairement. La série a une façon particulière de se construire ces derniers temps, séparant les personnages et les histoires d’épisodes en épisodes. Certes, un peu comme Lost, mais Lost réussissait à garder ses personnages sur l’île tout en racontant le passé de ses personnages dans des flashbacks. La structure narrative de The Walking Dead est donc un peu fermée par rapport à ce qu’elle est vraiment capable de faire ou ce dont elle était capable en saison 3 qui reste la meilleure saison de la série à mon goût.
Note : 5/10. En bref, cet épisode dépend de notre attachement à Eugene.
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