28 Septembre 2017
The Orville // Saison 1. Episode 3. About a Girl.
L’un des plus gros problèmes de The Orville est Seth MacFarlane. Je crois que je n’arriverai jamais à me faire à cet acteur… Il n’est pas bon et il n’aide pas sa propre série. On sent l’égotrip qu’il s’est livré sur un plateau d’argent alors qu’il a voulu rendre son hommage, à sa façon, à Star Trek. Les intrigues de ce troisième épisode ne sont pas forcément meilleures que celles des deux précédents. Et je me demande finalement ce que je fais encore là. Peut-être car il me fallait une série de SF mais avec Star Trek Discovery qui va débarquer dans quelques jours, je dois avouer que j’ai du mal à imaginer The Orville être à la hauteur. Compte tenu des audiences qui dévissent complètement et du manque cruel de cohésion narrative, la série se perd entre son hommage et une comédie de seconde zone qui n’arrive jamais à être honorable. Surtout que finalement, cet épisode est pour le moment le pire que la série ait eu à nous offrir. Je pense que Seth MacFarlane a du mal à trouver le ton juste pour être à mi chemin entre la comédie qu’il connait et Star Trek dont il a l’air fan. On prend alors un problème de la semaine, avec un peu de SF, des références en tout genre dans un mélange loin d’être digeste. Je me suis dit après trois épisodes que The Orville pourrait trouver une solution à ses problèmes mais il n’en est rien.
Le truc c’est que Star Trek a toujours su trouver des métaphores et des allégories afin de parler de problèmes sociaux : le racisme, le sexisme, la politique, etc. Tout cela reste des thèmes forts de la SF sauf que Seth MacFarlane n’a probablement jamais compris la subtilité de Star Trek (et d’autres séries de SF) en cherchant à brosser la surface et jamais creuser quoi que ce soit du fond du problème. Car il tente ici, mais cela ne fonctionne tout simplement pas du tout. Cet épisode reprend alors directement après les évènements de l’épisode précédent, et comme la série ne se veut pas feuilletonnante mais procédurale à sa façon, je trouve que cela ne colle jamais vraiment. La série discute alors de Bortus, de la race Moclan à laquelle il appartient, mais la série revient sur ce qu’elle a introduit dans le premier épisode (le fait qu’il y ait un seul genre chez les Moclan, et donc supposé mâle, alors qu’ici on nous dit qu’il est possible de naître l’inverse). Bon, The Orville a le mérite de ne pas retenter la blague sur les Kardashian, ce qui est plutôt pas mal, mais encore une fois The Orville manque un peu à ses obligations et une fois cet épisode vu, l’envie de voir la suite n’est pas encore présente. La série reste encore confuse et engoncée dans un truc qui ne lui sied pas. Seth MacFarlane va devoir bosser pour régler les problèmes de sa série s’il veut que le public continue…
Note : 2/10. En bref, et voilà le plus mauvais épisode de The Orville pour le moment… Dommage.
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