9 Août 2019
Preacher // Saison 4. Episodes 1 et 2. Masada / Last Super.
Et voilà, Preacher s’achèvera cette année au terme de cette quatrième saison et je dois avouer que c’est une bonne chose. Si la série a pas mal de choses à nous conter encore, je ne suis pas sûr qu’il faille la faire durer de trop. A la fin de la saison précédente, Jesse retrouvait les pouvoirs de Genesis et prenait sa petite revanche sur ce qu’il reste de sa famille. Lui et Tulip étaient ensemble, mais Cassidy était entre les mains du Grail, retenu captif par ferry Starr dans les quartiers du Grail à Masada. Le cliffangher était solide et faisait la promesse d’un bon début de saison. La série ne nous a pas trompé, c’est le cas.
Il y a dans ces deux épisodes un côté biblique qui vient alors rapprocher toujours la série de son idée de départ. On sent également que cette saison bénéficie d’un budget légèrement différent donc ce qui permet d’offrir plus de belles séquences dans des lieux divers. C’est une bonne nouvelle d’autant plus que la série se permet ici tout ce qu’elle a envie. Je ne connais pas les comics mais sachant que c’est avant tout un road trip, les saisons précédentes semblaient vraiment se limiter alors que les scénaristes et réalisateurs changent ici clairement le tout. Ce double épisode est alors une sorte de mission pour aller délivrer Cassidy des mains de Herr Star et son armée. La façon de faire est amusante, gore et jubilatoire à souhait. C’est en somme tout ce que l’on peut attendre de la part de Preacher.
L’épisode nous donne aussi plus d’informations sur Herr Star, et l’introduction de l’épisode n’hésite pas encore une fois à jouer la carte funky, s’amusant de tous les codes pour mieux nous divertir. Le fait que les décors soient plus ambitieux cette année est une aubaine pour ne pas nous ennuyer et surtout nous trimballer dans tous les sens. La quête pour sauver Cass est amusante mais le reste des personnages n’est pas en reste. En effet, Tulip et Jesse ont eux aussi du fil à retordre là dedans qui démontre l’ambition une fois de plus de Preacher de nous offrir quelque chose d’amusant à sa façon. Le fait que la série ait décidé de se poser en Australie pour tourner ces deux épisodes est vraiment magnifique, d’autant plus que cela casse un peu les délires précédents qui avaient de l’ambition visuels mais semblaient être plus limités en termes de décors.
Note : 8/10. En bref, un retour tonitruant et fun.
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