27 Novembre 2019
Castle Rock // Saison 2. Episode 8. Entranced.
Alors que l’on s’approche à grands pas de la fin de la saison 2 de Castle Rock, la série nous propose ici un épisode plus court mais plus rythmé. Après ce qui s’est passé dans l’épisode précédent, il était logique que l’on ait droit à quelque chose de différent ici. Mais 35 minutes, même si cela peut apparaître comme court, cela permet de se concentrer sur l’essentiel et permet de mettre en place pas mal d’éléments pour les deux derniers épisodes de la saison. Alors que Annie et Joy sont amenés à Marsten House par la police, Ace convainc Annie de rester en lui rappelant que ce n’est pas en sécurité dehors pour Joy. Le côté assez claustrophobe de cet épisode rend l’action palpitante jusqu’à l’inévitable conclusion de celui-ci.
Les dessins de Joy ont quant à eux attiré l’attention de Ace qui réalisé que Annie n’est pas ce qu’il croyait et que c’est Joy. Le côté rituel complètement barré n’est pas forcément la partie la plus intéressante de l’épisode mais Castle Rock sait comment nous attirer dans ses filets. Notamment car les personnages sont tous soignés et bien exploités par l’intrigue. Le fait que cela se déroule globalement dans un seul lieu permet aussi de mieux concentrer l’attention du téléspectateur et de moins éparpiller toutes les aventures aux quatre coins de l’épisode.
Pour ce qui est d’Annie qui veut partir et qui est capable de tuer tout le monde pour ce faire, je trouve l’idée assez amusante et efficace en son genre. Petit à petit, Castle Rock continue de forger le caractère de son héroïne et développe ce que l’on est sensé attendre de sa part. Car après tout, c’est la future héroïne de Misery que l’on a sous nos yeux. Je me demande si Stephen King a énormément influencé cette saison ou non. C’est une question que je me pose mais qui permet aussi de comprendre les choix faits par les scénaristes. Avec un brin de tension et des protagonistes efficaces, cet épisode sort du lot et permet à la saison de poursuivre son ascension vers la fin de la saison. Lizzy Caplan était le casting parfait pour Annie Wilkes alors qu’elle injecte à son personnage de la nuance.
Note : 7/10. En bref, un épisode court mais rythmé.
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