18 Novembre 2019
Watchmen // Saison 1. Episode 5. Little Fear of Lightning.
Watchmen continue de développer son univers tout en donnant de la place à ses personnages et leurs histoires personnelles. On nous plonge donc au coeur de l’esprit de Looking Glass tout en développant de nouvelles thématiques fortes et riches pour Watchmen. Que cela soit la religion, le choc post-traumatique et cette histoire autour de Looking Glass me fascine. L’introduction a la fête foraine est un joli moment qui inspire tout de suite l’épisode et donne envie de pénétrer dans l’esprit de ce personnage. Au delà de ça, la série revient au moment important de l’histoire sur laquelle se construit l’Amérique de Watchmen actuellement, après les événements du 2 novembre.
La façon de mettre en scène le tout est vraiment intelligente, notamment pour montrer les victimes et la façon dont notre personnage est seul face à cet amoncellement de cadavres. Cette scène d’ouverture est une occasion encore une fois de revenir sur le passé (comme d’autres scènes précédemment) mais dans un passé construit réellement pour Watchmen. Cette scène permet aussi d’offrir au personnage de Looking Glass de quoi nous en dire plus sur lui et la façon dont sa personnalité s’est forgée au fil des années. La peur est clairement ce qui le fait avancer dans la vie et cel se ressent encore aujourd’hui.
Mais la peur joue un rôle important dans Watchmen. A la fois car le masque est une occasion de masquer ses peurs (et l’on sent la métaphore là dedans, non ?). Wade (incarné par Tim Blake Nelson) a su renaître dans la peur et la façon dont il s’est construit un monde permet aussi de voir à quel point ce personnage est important et fascinant à la fois. Wade est aussi un personnage neutre de Watchmen. Laurie comprend très bien Wade car au fond elle a aussi été comme lui il y a de ça bien longtemps. Et Laurie continue quant à elle d’être une part importante de la saison depuis son introduction. Et cela change dans la construction de l’épisode. Mais les peurs de Wade, irrationnelles ou non, n’ont de cesse de l’abimer. Car après tout si c’est arrivé une fois, pourquoi cela ne pourrait pas arriver à nouveau. La façon dont la série gère le choc post-traumatique est ici intéressante car ce n’est pas comme d’autres séries. On sent ici qu’il y a quelque chose de vraiment enraciné dans le personnage qui se ressent également dans la façon d’incarner de l’acteur.
Nous avons aussi droit à une petite évolution de la série dans la série : American Hero Story. C’est assez amusant une nouvelle fois mais la relation entre Hooded Justice et Metropolis donne ici l’impression d’être devant un porno gay old-school. Mais bon, peu importe, Watchmen sait encore une fois comment nous amuser tout en créant un élément qui continue de creuser la personnalité de chacun des personnages.
La technologie des pilules Nostalgie est intéressante elle aussi. Je me demande si cela vient de Veidt, Trieu ou un des restes de Manhattan. En tout cas, là aussi la série continue de montrer aux téléspectateurs les différentes technologies de l’univers de Watchmen et exploite le tout avec minutie. A côté de ça, Adrian Veidt n’est pas emprisonné sur Mars. Il est sur l’une de ses lunes. La façon dont « Claire de Lune » joue en fond sonore est encore une fois amusant et Watchmen aime vraiment nous amuser. Veidt continue d’être un personnage important dans l’histoire de la série et je me demande vraiment comment cela compte évoluer.
Note : 8.5/10. En bref, encore une sacrée aventure.
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