20 Janvier 2020
The Outsider (2020) // Saison 1. Episode 3. Dark Uncle.
Cet épisode marque l’entrée de Holly Gibney dans l’univers de la saison et je dois avouer que c’est une fois de plus très bien fait. Cet épisode est assez silencieux et je dois avouer que cela surprend. La série aime les choses inexpliquées et je trouve le résultat assez étonnant mais réussi. Malgré tout, l’épisode pose aussi les bases de la suite de l’histoire avec une certaine efficacité, ce qui pour bien des raisons est une bonne chose. L’épisode contemple alors plutôt bien l’entrée de Holly Gibney ce qui est une bonne chose, notamment car cela permet de faire entrer le personnage petit à petit dans l’univers de The Outsider.
Cynthia Erivo incarne le personnage à la perfection et impose rapidement son style durant l’épisode. Cela permet aussi de ralentir un peu le processus de révélations de la saison tout en nous apportant de nouvelles pistes en parallèle. Cette inspectrice est fascinante et sa façon de se décrire face à Alex et Ralph Anderson est tout simplement parfaite. Car la série aime donc que l’on pense que Holly est un personnage hors du commun (et c’est le cas dans l’univers de Stephen King). C’est l’un des personnages les plus fascinants que King ait écrit à mes yeux et de voir que The Outsider lui rend si bien hommage me plaît énormément. La scène dans le bar avec Alec et Ralph est particulièrement contemplative et laisse finalement plus de place à l’image qu’aux dialogues mais les images sont fortes et permettent alors d’imposer à la perfection la personnalité de Holly et le poids qu’elle aura par la suite dans la série.
Au delà de cette scène qui est clairement la meilleure de l’épisode, il reste tout un tas de bonnes choses dans le reste de « Dark Uncle ». Bien que la structure même de l’épisode est parfois étrange (et change alors de ce que l’on aurait pu imaginer au départ), j’apprécie le résultat. Il reste encore à la série à rassembler tout ce qu’elle vient de nous présenter dans les trois premiers épisodes pour en faire quelque chose de plus consistant par la suite. C’est en tout cas l’une des meilleures choses que j’ai vu ces derniers mois et surtout une adaptation réussie de Stephen King (d’un univers fascinant qu’il n’était pas si facile que ça à adapter aussi bien de mon humble avis).
Note : 8/10. En bref, Holly Gibney est dans la place.
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