7 Février 2020
Into the Dark // Saison 2. Episode 5. My Valentine.
C’est le second épisode de St Valentin pour Into the Dark et la série décide de nous plonger dans un univers qui pour le coup change complètement de ce que l’on a vu l’an dernier. Avec un huis clos, Into the Dark parvient ici à nous offrir un épisode anxiogène qui reprend les éléments artistiques déjà vus dans la carrière de Maggie Levin (la scénariste et réalisatrice de « My Valentine »). L’amour de la réalisatrice pour les couleurs néons est alors ici exploité de façon intelligente. Comme bien d’autres épisodes de Into the Dark, la série décide au travers de son univers horrifique de toucher à un sujet complexe de la société et cette fois-ci ce sont les abus domestiques. L’idée est assez bien fichue, sans pour autant briller mais visuellement le récit est suffisamment bien mis en avant pour réussir d’un point de vue créatif. Le seul problème que cet épisode a c’est le fait qu’il a du mal à engager une discussion autour de ce qu’il met en avant. Pour un épisode digne d’un slasher, on retrouve ici des influences intéressantes du monde horrifique, notamment dans le genre du huis clos.
Les chansons et l’identité artistique d’une chanteuse pop ont été volés par son ex manager et petit ami. Il a alors décidé de donner cette identité à sa nouvelle protégée…
Bien entendu, « My Valentine » décide de développer une histoire nous plongeant dans une relation toxique et sombre. Tout cela se joue dans un jeu de manipulations intelligent mais pas toujours brillant. Disons qu’à certains moments, l’épisode traine en longueur et a du mal à sortir du champ classique. L’épisode décide de nous plonger à la fois dans le présent en huis clos, mais aussi dans le passé. Le parti pris visuel pour le passé est quant à lui intéressant, permettant de distinguer les deux parties de l’épisode de façon intelligente, sans avoir besoin d’en faire des tonnes.
D’un point de vue scénaristique, Into the Dark aurait pu être mieux dans sa façon de développer l’histoire. Le problème c’est que même si les dialogues ne sont pas ratés, ils n’engagent pas forcément la conversation que l’on aurait pu attendre de la part d’un tel récit. Car le but est ici de parler du pouvoir d’un homme sur deux femmes et la façon dont il abuse d’elles. La façon dont l’histoire évolue est plutôt bonne, sans en faire des tonnes et se repose surtout sur les éléments dramatiques qui se déroulent petit à petit tout au long de l’heure et demie d’épisode. « My Valentine » n’est pas le pire épisode de Into the Dark, loin de là, notamment car sa façon de créer un univers aussi coloré et créatif permet de lui donner certains atouts.
Note : 6/10. En bref, un épisode qui vaut plus pour les éléments visuels soignés que le fond du problème.
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