22 Septembre 2020
Lovecraft Country // Saison 1. Episode 6. Meet Me in Daegu.
Je pense que j’ai compris avec Lovecraft Country qu’il ne faut pas manger et regarder en même temps un épisode. Après les métamorphoses de l’épisode précédent, gores à souhait, cette semaine ce sont des tentacules poilues. Cette semaine, la série nous plonge une fois de plus dans un univers différent alors que nous sommes dans les années 50 en Corée occupée par les américains. Ji-Ah, la femme mystérieuse nous révèle enfin des choses et notamment son amour pour Judy Garland. Musicalement, Lovecraft Country continue de faire de très belles choses et je dois avouer que cela s’insère particulièrement bien dans l’univers de la série. Dans les fantasmes de la jeune femme, elle chante avec son idole et la série fait là aussi visuellement quelque chose de magnifique.
Au fil des épisodes, Lovecraft Country continue d’installer une véritable machine de guerre visuelle impressionnante. Je ne connais pas les légendes coréennes mais l’idée est intéressante de justement nous intéresser à ce qu’est Ji-Ah. Son corps lui appartient mais l’esprit qui la possède est un kumiho (et c’est là que l’on en revient aux tentacules poilues bien dégueulasses qui ont failli me faire rendre mon déjeuner).
Lovecraft Country en profite pour ajouter quelque chose de terrible dans l’histoire de Ji-Ah : elle a été violée quand elle était enfant par un pédophile, conduisant le kumiho à remplacer l’esprit de la jeune fille. Et quand le pédophile débarque dans le lit de la jeune fille, les tentacules poilues viennent alors l’assassiner. Afin de retrouver sa fille, le kumiho doit coucher avec et détruire 100 hommes. Cette légende est aussi terrifiante qu’amusante mais elle permet aussi d’aborder des sujets forts une fois de plus dans la série. Au fil des épisodes, Lovecraft Country continue d’être une série d’anthologie où tout est lié. Afin de raccrocher tout cela au reste de l’histoire, le scénario prend un chemin assez intelligent pour nous intriguer et créer quelque chose de palpitant. Je ne sais pas forcément quoi attendre de la suite de la saison mais au fil du temps, je suis subjugué par la créativité du scénario et de ce que les scénaristes arrivent à créer autour de l’univers de Lovecraft Country.
Note : 8/10. En bref, une fois de plus Lovecraft Country parvient à surprendre.
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