4 Décembre 2010
Detroit 187 // Saison 1. 9 épisodes (Partie 1).
BILAN
Si cette série policière avait le mérite d'excité ma curiosité lors des Upfronts l'an dernier, le pilote ne m'avait pas déçu (Ma critique), j'avais même été étonnement surpris du résultat et dans le bon sens du terme. Bien sûr, je m'attendais quand même à quelque chose de plus souligner et soigner à l'instar de SouthLAnd mais bon, le jolie casting et surtout le talent de Michael Imperioli mis en oeuvre, il n'y avait pas moyen de s'y tromper : la série pouvait être très correct et regardable sur une longue période seulement malheur...
Oui, car depuis l'épisode 2, je m'ennuie vraiment avec cette série. Il n'y a plus du tout ce que j'ai vu dans le pilote et qui m'avait plu, il y a certes le casting mais les intrigues restent trop classique pour une série qui est tournée à Detroit 187. Au pire, j'aurais vraiment préférer quelque chose de bien plus violent, montrant ses crocs, ouvrant un peu les portes d'un monde policier à l'ambiance proche des vrais polars qu'une chaîne câblée pourrait faire sans problème.
Donc le problème viens d'un manque certain d'intensité. Personnellement, je me suis ennuyé à voir les épisodes depuis quelques semaines maintenant et la preuve en est que quand j'ai vu le dernier épisode diffusé mardi soir, la série ne m'avait pas du tout manqué, son absence avait même libérer mon calendrier à merveille. Bien sûr, on est à Detroit et on nous montre des vrais gens de là bas mais ce n'est pas suffisant, on n'est pas dans un roman photo de la vie d'une personne, on est dans une série policière.
Se ramolissant petit à petit, et ce malgré le talent que je peux reconnaître à Imperioli, il n'a pas celui de me réveiller. Son jeu est en accord avec la série, froid et fusillard, mais les scénaristes fournissent donc le strict minimum dans les enquêtes chaque semaine. Pas vraiment assez prenantes pour donner envie de voir les autres épisodes, c'est sûrement du au manque de rythme certain des enquêtes. On veut en faire, en dire beaucoup (ou pas) et puis on se laisser pas bercer par un épisode. A choisir, le préfère regarder un épisode des Experts plutôt qu'un épisode de cette série.
Le réalisme d'une fusillade en fin d'épisode 4 fait tout le travail avec brio mais parfois une scène impressionnante n'a rien d'impressionnable. Si Imperioli est impérial, le reste l'est bien moins. Ca sort comme un bouchon de champagne, ça éclate d'un coup et boum, plus rien, une fois les bulles échappées, le champagne n'est plus bon, n'a plus aucune saveur. C'est la même chose ici avec Detroit 187.
Note : 4/10. En bref, derrière un Imperioli impeccable et le décor réaliste de Detroit, la série n'a rien à offrir à part de l'ennui.
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