19 Août 2010
Dirty Sexy Money // Saisons 1 et 2. 23 épisodes.
BILAN
Au pays enchanteur des soaps prime time, une série, actuellement diffusée (enfin) sur TF1 (et désolé du retard) sort du lot d'un été sans saveur et empli de franchouillardises entre Louis la Brocante et ses ersatz. Plutôt donc que d'aller s'embêter à regarder des rediffusions, regardez donc cette petite série, car en seulement 23 épisodes, elle saura pas forcément vous convaincre qu'elle est la meilleure mais qu'elle a la saveur sucrée d'un NY chic et manigancier. Ben oui car cette petite famille Darlings, ne sait pas faite en un jour, il a fallu le construire cet empire.
Alors, Dirty Sexy Money vaut-elle vraiment la peine alors qu'elle a été annulée ? C'est là la question qui d'entrer pourrait vous rebuter mais je peux vous assurez que même si l'on prend pas son pied au sens propre du terme, on passe un bon moment en compagnie d'un casting impressionnant notamment composé de l'excellent Peter Krause, relooké en avocat de la famille Darling faisait fasse aux pantoufles de Donald Sutherland (oui, le père de notre Jack Bauer national) qui n'a finalement pas la langue dans sa poche. Le casting est donc réussit, on plonge dans un univers inconnu pour la plupart, ce NY chic où l'argent, on le balance par les fenêtres et où l'on fait des fêtes d'anniversaires sur le pont de Brooklyn.
Les intrigues de cette série sont faciles et corrects, disons qu'elles ne cassent pas trois pattes à un canard mais elles sont assez satisfaisantes, simplement pour se détendre dans son canapé à 23h du soir. Regarder un programme qui ne vous prendra pas la tête, au contraire, qui vous laissera de glas face à cette galerie de personnage tous plus ou moins cinglé entre le fils pasteur impliqué dans un scandale, le fils (William Baldwin) futur sénateur impliqué dans un scandale sexuel avec un transsexuel, la fille prodigue qui par faire de l'humanitaire, la fille qui se marie comme on change de chemise, la mère qui tente de faire peau douce à face tous ces personnages tous plus fous les uns que les autres. Bien sûr, il y a des secrets, des méchants, des moments tendres, de l'émotion mal encochée, du tissu flamboyant, des tapis d'Orient, des tas d'appartement dans un Upper East Side plus vrai que nature.
La série permet donc de découvrir un monde aux milles facettes. Il faut le voir pour le croire, en vrai je parle. En tout cas, c'est avec 23 épisodes qu'on l'on ira se couché aussi serein qu'une loutre dans son antre. On nous avais sur-vendu cette série à la manière du soap de l'année, du siècle mais au final c'est quand même décevant quand on s'attend à ce que la série nous refasse Rome en 23 épisodes. C'était déjà mal barré. Trop peu d'épisodes peut être pour satisfaire le téléspectateur, pour faire correctement évoluer les personnages. Est-ce la faute de la grève des scénaristes qui avait amputée la saison 1 de la moitié de ses épisodes ? Je ne veux pas jeter la première pierre mais c'est sûrement le cas.
Si vous voulez vous détendre, passer un bon moment et découvrir un univers qui vous est complètement étranger, vivre au pays de l'argent facile qu'on balance à tout va, à qui en veux et pour quelque raison que ce soit, et bien courez vite regarder l'intégralité de cette petite série qui ne paye pas de mine.
Note : 6/10. En bref, à défaut d'être décevante, cette série reste correct.
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