16 Septembre 2010
24 // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Ayant fait frémir 8 jours de temps pendant 9 ans et 8 saisons, 24 reste certainement l'un des monuments des années 2000. Fan de Jack Bauer que je suis a voulu re-tenter l'expérience d'un pilote que j'ai vu pour la troisième fois. Globalement c'est pas forcément l'épisode le plus rythmé de la série mais il est efficace et place les différentes intrigues. Cela a donc toujours été le cas au final dans les premiers épisodes de chaque saison de la série. L'addiction naît avec les multiples cliffanghers proposés à la fin de l'épisode et ça fonctionne.
Responsable de la Cellule Anti-Terroriste de Los Angeles, Jack Bauer a 24 heures pour mener sa mission à bien et protéger les siens du danger qui les menacent...
J'ai vibré au rythme des intrigues de ce pilote. Tout d'abord Jack Bauer. C'est le héros, on voit sa femme, sa fille qui a fait le mur, et on peut dire qu'il commence fort. Alors qu'il est chargé de débusqué une taupe au sein de la CTU (ou CAT en français) il va déjà commencé ses pratiques plus que douteuses en endormant via une petite fléchette un éminent informateur qui informe d'un futur assassinat sur la personne de David Palmer, sénateur et candidat à la présidentielle. Il est assez statique dans cet épisode quand même Jack Bauer que l'on connaît pour ses virer en voiture, ses courses poursuites et pour courir dans les rues de Los Angeles. Bref, tout est bien mis en place avec sympathie. Jack est déjà le personnage préféré des téléspectateurs (enfin normalement). Bizarrement, de connaître le déroulement de la saison et surtout le dénouement ne gêne pas le revisionnage.
Pour ce qui est de la partie avec la fille de Jack c'était classique. On s'attend finalement pas a grand chose, c'est prévisible du début à la fin qu'il va y avoir des petits baisers échangés, rien que le moment où elle sort de la voiture et rencontre ce petit nouveau, on sait tout de suite qu'ils ne vont pas faire que discuter ces deux là. Par contre, le twist final de l'intrigue n'est pas prévisible, on s'attend pas forcément à ça (ce que je dis est a prendre en compte quand on n'a pas vu le pilote, sinon on connaît déjà l'histoire). Ce fût la même chose avec la partie dans l'avion. J'avoue, ce fût une vraie surprise car je me souvenais plus du tout du dénouement de cette histoire. Pas prévisible pour un sou, on est totalement sur les fesses pour le pas être grossier. La partie Palmer est pas trop mal mais assez curieuse, on en attends toujours plus, plus et encore plus. Bon, le coup de téléphone secret, ça, c'est le coup classique qui marche à tous les coups pour faire revenir les fans.
Ainsi, le pilote, si le rythme n'est pas aussi prenant que dans la suite de la saison, les petites musiques en forme de tic tac donne un rythme chronométré qui nous fait languir l'épisode suivant avant même d'avoir vu l'épisode en entier. C'est assez impressionnant comme 24 a un capital sympathie et addictif assez fort pour pouvoir être l'une des rares séries où l'on peut regardé une flopée d'épisodes sans en avoir marre, pire, on en redemande encore.
Note : 8/10. En bref, efficace et méritant pleinement son personnage de Jack Bauer. Kiefer Sutherland montrait déjà son talent en un épisode de père de famille travaillant sans arrêt. On a encore plus envie de voir la suite après un épisode. Par contre ça a assez mal vielli pour les technologies. Si vous commencez, préparez vous a vivre 24 heures en enfer, en apné, en hypothermie, en mode caféine pour connaître le dénouement.
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