13 Septembre 2010
Charmed // Saison 1. Episode 1. Something Wicca This Way Comes.
"The power of three will send us free". Cette incantation finalement devenue célèbre grâce à trois sorcières, trois soeurs, les soeurs Halliwell. Charmed est une série qui comme Buffy aura su marqué toute une génération. En 8 ans, elle a connue des hauts et des bas, mais au final comme toute série. Pour poursuivre ces critiques des pilotes de rentrée US antérieur, une sorte d'hommage aux séries, je poursuis donc avec cette série qui aura certainement été ma première illumination série, ma première obsession. Je voulais tout à une époque dont ce fameux livre des ombres. Le pilote de la série est finalement proche de mes souvenirs, sobre et plaçant l'intrigue gentiment.
Les trois soeurs Halliwell apprennent à se servir de leurs nouveaux pouvoirs magiques afin de lutter contre le Mal...
Pas besoin de forcé l'histoire, Charmed vivra son chemin par la suite. En prenant ce pilote, je me suis vraiment dit, c'est bien le genre de série que j'adore, dont je suis accroc. Ca reste assez classique du début à la fin avec des effets spéciaux qui ma foi, son assez corrects et passables pour l'année. La scène d'ouverture ressemble drôlement à une mauvaise scène d'ouverture des Experts, bien qu'il y ai le côté "magie" en plus. Il faut bien l'avouer, le gars en imperméable noir qui regarde par la fenêtre, ça ressemble franchement à ça, où encore Souviens toi l'été dernier. J'arrête là pour les comparaisons de mauvais goût.
Mais voilà, quand l'épisode démarre, que l'on voit ce Manoir qui aura tant vécu de drame, j'ai été pris d'une certaine émotion. Une sorte de grand flashback est revenu en moi, comme si Phoebe m'avait possédé le temps d'une fraction de seconde et que j'avais pu goûter à une once de son pouvoir. Entre une Piper qui tente d'être chef dans un restaurant et qui rêve de faire découvrir un plat de pâtes assaisonnées au Porto (et dire que c'était vraiment exceptionnel, personnellement, je vois pas en quoi le Porto chaque quelque chose mais bon, ça doit être la subtilité, la petite référence à un pays européen qui fait son effet), une Prue en proie à des problèmes avec son patron, un patron qui ne lui laisse aucun répit et qui plus ai, lui a volé le mérite d'une exposition et pour finir une Phoebe toute guillerette, de retour de New York.
Alors oui, Constance M. Burge dans sa série a vraiment voulu jouer la facilité pour son pilote car la réconciliation entre Prue et Phoebe est finalement vite acquise au détour d'un verre et d'un peu de lait dans un café mais que dis-je, c'était simplement agréable que l'histoire ne s'attarde pas au final sur une sorte d'histoire sous-jacente qui n'intéresse pas grand monde. Mais bon, on sait bien que les soeurs ce sont des soeurs et qu'il y a toujours des périodes de haut et de bas. Pour ce qui est du générique, encore une fois, le même effet que de revoir ce Manoir, ça m'a ému, me dire que j'étais en extase tous les samedis sur M6 quand j'étais encore qu'un petit ado, qui attendait toutes les semaines sa série préféré, scrutant les pages du journal télé pour lire le moindre résumé, achetant tous les magazines possibles et inimaginables à la recherche de petits indices sur la suite, de petits spoilers, découpant des articles, faisant des collages, ... et tout ça, mine de rien, j'y ai toujours, j'y ai conservé car Charmed fera toujours partie de ma vie.
Je pense que le problème de ce pilote c'est son intrigue stand alone, l'histoire du petit ami tueur au jambon, tueur de sorcières, franchement, c'était assez cheap et l'acteur était tout ce qu'il y a de plus mauvais. Je regrette donc que le créateur ne se soit pas plus attardé que ça sur l'intrigue du pilote, oubliant ainsi que l'histoire des trois soeurs, qui est très présente, ne fait pas tout. Mais bon, pas de trop gros reprochent à faire pour l'époque, la série tient ses promesses de bout en bout dans ce pilote, typiquement le genre de série pour laquelle je tombe amoureux dès le premier épisode.
Note : 8/10. En bref, un pilote solide où la fratrie des trois soeurs fonctionne à merveille, l'alchimie est déjà là et on sent la complicité s'installer sans parler des petites facétie toutes plus charmantes (charming) les unes que les autres.
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