20 Décembre 2010
Jeremiah // Saison 1. Episodes 1 et 2. Pilot.
Série d'anticipation, Jeremiah est adaptée d'un comic boom très connu du même nom. Lors de la sortie de la série, elle en avait déçu plus d'un pour son adaptation pas très réaliste du comic. Je découvre donc 8 ans plus tard une série qui aura diffusée deux saisons et 35 épisodes sur la petite chaîne câblée Showtime. Le pilote en lui même, d'une durée d'une heure trente se décortique comme un petit film. Le résultat est pour moi très mitigé.
En 2006, un virus surnommé la Grande Mort a causé d'énormes pertes humaines. Seuls les enfants n'ayant pas atteints l'âge de la puberté ont survécu à ce drame. Dans un monde post-apocalyptique, les survivants se sont alors retrouvés livrés à eux-mêmes. 15 ans après cette catastrophe, Jeremiah parcours ce monde hostile dans l'espoir de comprendre ce qui s'est passé et de bâtir un monde meilleur.
Tout d'abord le casting. Luke Perry (Beverly Hills) incarne le héros, alias Jeremiah, de la série. Son personnage c'est le héros sans faille et un peu moralisateur sur les bords. Disons que le fait qu'il passe un peu pour un prophète ne me plaît guère. Un scénario plus humble aurait été le bienvenue. De plus, son amitié avec Kurdy va bien trop vite. On passe d'un gars qui lui vole ses poissons à un ami avec qui il va arpenté les routes afin d'aider à bâtir un monde meilleur. C'est peut être là où le pilote ne pêche pas, cette grosse incohérence tue quelque chose la fin de l'épisode et je suis déçu.
Pour ce qui est du scénario justement. J'ai bien aimé l'intérêt porté au personnage de Theo qui a une vrai dynamique intéressante. Même si son intrigue n'est traité que dans la première partie de l'épisode, elle n'est reste pas moins intéressante. Au contraire, c'est un peu la méchante et avide de l'histoire. Ce personnage est plaisant. Pour tout ce qui se passe avec le héros, ça ronfle un peu. Parfois les choses lui arrive comme un cheveu sur la langue et c'est pas très agréable. Mais le scénario termine sur une note plutôt correct avec la découvert de The Other World, cette petite nation où il y a de l'électricité, de l'essence et des vivres.
Enfin, l'esthétique. Je ne peux pas trop remettre en cause l'image de ce pilote qui date un peu mais j'aurais un très gros reproche. Les scènes dans le "bar" de 2021 à la bière pourave (pour reprendre les dires de la serveuse : ça s'apparente à de la pisse) étaient une véritable torture. Non, ce n'est pas la faute des dialogues ou des personnages mais du vacarme sonore qui ronronnait. Ces cliquetis et bruits de casseroles, franchement, j'avais la tête prête à exploser comme un melon. Dommage.
Au final, ce pilot est convainquant malgré quelques gros défauts d'adaptation qui restent problématique. Le scénario va trop vite sur des choses intéressantes et semble s'attarder sur des futilités. C'est pas vraiment ce que je venais chercher ici mais bon.
Note : 5.5/10. En bref, un pilot très long et malgré son rythme scénaristique soutenu, qui n'arrive pas à être une vraie révélation dans le domaine de la série d'anticipation.
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