8 Juillet 2011
Love Bites // Saison 1. Episode 6. TMI.
La nullité d'une série sur l'amour et les relations adultes se détecte finalement à son rythme. Ce nouvel épisode de Love Bites réhausse un peu la barre (non, pas de comparaison perverse s'il vous plait) en proposant quelques bonnes scènes et quand je dis quelques c'est deux. Mais encore une fois, l'absence de Becki Newton entache un peu plus mon envie de regarder la série, et surtout de lui donner quelques gifles sur des idées tout aussi ridicules les unes que les autres. En fait, je pense que le côté scénario guilleret et sympa s'évapore en deux secondes dès qu'on voit les premières minutes de l'épisode, la chute est déjà en place et ça fait mal aux fesses (aucun rapport avec le rehaussage de barre).
Part 1 : Si t'es fétichiste, moi aussi….
Je vois James Roday dans cette partie et donc, je me dis, qu'avec un peu de chance on va rigolé. J'adore l'acteur dans Psych et il y ai d'ailleurs hilarant. Et là encore une fois c'est jackpot, il était drôle. Sa femme, jouée par Ashley Williams est fétichiste des uniformes. Après les sex-toys, je crois que c'était le passage obligé de la série. Bref, lui ne comprends plus trop sa femme mais va tenter de lui faire plaisir. La scène est cocasse, c'est vite fait et ça passe bien puis d'un autre côté, Roday va se faire passer pour une fétichiste des pieds. La scène était vraiment drôle. Mais sinon, dans cette histoire il ne se passe rien, alors résumé une intrigue à deux scènes cool dont une drôle, c'est bizarre non ? En tout cas, scénario encore une fois ras les marguerites.
Part 2 : Ta fille a une maladie vénérienne…
Une news intéressante de guest : Vanessa Marano. Je l'aime bien cette actrice (Gilmore Girls notamment). Bref, j'étais donc content de la retrouver et cela va donner une scène marrante dans les toilettes du lycée. Les dialogues sont cuits et pas mauvais. Pour une fois. Sauf que voilà, l'intrigue part très vite dans le nougat bien mou et l'apparition de la tête de Greg Grunberg me fait presque peur. Je trouve l'acteur de plus en plus mauvais. Ca allait bien, 1 ou 2 épisodes, mais dans chaque épisode, sérieusement ? J'en peux plus. Sortez le de là. Et t'as Cheryl Hines qui joue sa soeur et là encore c'est plonger la tête la première dans les mauvaises idées puisqu'elle ne sert à rien… enfin si, dans l'intrigue suivante pardon...
Part 3 : Ton papa fait des cookies en pénis...
Jay Harrington est Brad, le papa tout seul qui élève sa fille Maddy. Cheryl Hines est Christine, la soeur de Jules. Ils vont se voir lors d'un rendez-vous amoureux arrangé et c'est pas de la tarte ou du gâteau ou… du cookie. Ils ne vont pas vraiment accrocher l'un à l'autre et puis plusieurs histoires vont faire que Brad va vite passer pour un pervers aux yeux de toutes les mamans et papas de l'école (les cookies en pénis et la photo de lui envoyé malencontreusement à tout le monde). C'est du comique de situation raté car d'une part Jay Harrington est mauvais. Je l'aimais bien dans Better Off Ted mais là, c'est une catastrophe et parce que l'alchimie entre le mini casting est faussé par toute cette sorte de mauvaise humeur ambiante. Raté.
Au final, voilà un épisode bien mauvais de Love Bites encore une fois. Mais quitte à se la taper encore une fois, il faut savoir qu'on peut attraper des MST, devenir fétichiste des pieds mais également manger des cookies en forme de pénis. Dure est la vie (oui, et seulement la vie). Love Bites n'est pas une bonne série alors qu'elle aurait pu être fun et joviale pour l'été, elle n'est qu'un ramassis d'intrigues vieillottes et éculées, sans fond ni forme. Seul les guest et se rappeler leur nom est intéressant. En fait ils devraient transformer la série en Qui est Qui géant.
Note : 1/10. En bref, car j'ai souri et ri à deux reprises. Voilà.
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