Critiques Séries : Necessary Roughness. Saison 1. Episode 2.

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Necessary Roughness // Saison 1. Episode 2. Anchor Management.


Après un pilot plutôt maigre, Necessary Roughness devait donc faire ses preuves avec ce second épisode. Et encore une fois, j'ai trouvé qu'elle papillonne un peu trop. Elle hésite, son scénario est trop flou, souvent scabreusement mal écrit. On est parfois à la limite de la jointure qui éclate. Ce que j'aime chez USA Network c'est qu'elle sait faire de bons divertissements (et je dis bien en principe). Le produit de l'association entre la psychologue Dani et des intrigues épisodiques à narration constante aurait pu être bien mieux exploité. Le cas de la semaine c'est un présentateur qui pète un câble en direct et qui va demander l'aide de notre héroïne en chef.

L'histoire manque vraiment de support. J'aimerais parfois qu'on m'explique ce qu'il y a de différents dans cette intrigue que l'on a pas vu la semaine passée ? Parfois dans les séries de la chaîne on a droit à de l'originalité succinctement décorée d'artifices que le programme aime autour de ses personnages. Et justement, parlons de la famille de Dani, toujours aussi "fuck-up". La fille est toujours à côté de la plaque. Je l'aime bien ce personnage. J'ai trouvé qu'il y a une jolie petite dynamique mère/fille. Même si cela reste purement et sympathiquement très lâche sur les dialogues, c'est sur le fond, plutôt bien traité. La crise de l'adolescence est un sujet usé dans les séries, j'ose espérer que la Callie Thorne saura être une mère différente. Pour le moment, je donne ma langue au chat…
vlcsnap-2011-07-07-17h22m34s65.pngT.K n'est toujours pas prêt pour revenir. Je trouvais déjà son intrigue assez cliché dans le premier épisode, mais alors son retour, quelle catastrophe ! Franchement, Mecah Brooks n'est pas un acteur a avoir dans ses filets. Loin de là. Il a presque volontairement pourri une partie de l'épisode. Mise en parallèle avec la relation entre Dani et son manager de l'équipe qui en font de plus belle dans ses rêves (la scène où le fils débarque dans la chambre de sa mère, verre de jus d'orange à la main, et lui demande si elle a fait un cauchemar alors qu'elle était en plein rêve érotique, c'est priceless).

En fait, Necessary Roughness réussi plutôt bien son entrée du côté drama familial mais lâche un peu trop la pression en se perdant dans du déjà vu et dans l'ennui des cas épisodiques. Je crois que s'attarder sur la relation de Dani avec ses amours, ses amis et ses emmerdes c'est mieux que de voir des présentateurs ou des joueurs se lamenter sur leur sort. En fait, si Dani était manager d'une équipe, ça pourrait être fun, sauf qu'elle n'est rien de tout ça. Dommage.

Note : 4.5/10. En bref, un épisode auquel il manque de la matière à intrigues épisodiques. On sent donc l'ennui. Pour ce qui est de la partie drama familial, c'est plutôt bien réussi et le divertissement est là…

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