6 Octobre 2010
No Ordinary Family // Saison 1. Episode 2. No Ordinary Marriage.
Cette petite pépite familiale, car même si c'est très loin d'être la série du siècle ou même de l'année, elle fait passer un bon moment à la famille. C'est ça aussi que l'on demande à une série, pas forcément de nous saoulé d'informations mais aussi de pouvoir nous détendre et éviter de réfléchir. Ce second épisode était bien meilleur que le premier et le cliffangher sur lequel nous laissait le précédent épisode laissait présager de bonnes idées. Les promesses faites sont presque tenues. Je suis satisfait en tout cas.
La famille Powell n'est pas (plus) une famille comme les autres, on l'aura bien compris. Dans cet épisode les événements sont moins précipiter et on prend le temps de poser les personnages. D'ailleurs j'ai pas vraiment cru voir un épisode, mais un film tellement j'ai pas vu le temps passé. La famille fait un "pacte". Ne pas utiliser ses pouvoirs tant qu'on ne sait pas d'où ils viennent. C'est Stephanie, la madre de la famille qui demande ça. Cependant, bien sûr, ce qui était logique c'est que tout le monde allait faire l'inverse.
Tout d'abord Jim qui continu son combat contre le crime et cette fois c'est contre des braqueurs de banque. L'arrivée de l'intrigue fil rouge avec Josh Stewart et Stephen Collins, improvisés en méchants de l'histoire peut être intéressante. En tout cas on les suit dans tout l'épisode jusqu'à la scène de la fin que le fera regretté cette agent de la police de Los Angeles. Ben oui, je l'aime bien moi. Il utilise donc ses pouvoirs et reste fidèle à lui même, il est drôle et père de famille aimant. Michael Chiklis nous la joue guimauve à merveille et moi j'adore. Sa tête de gros dur se transforme en nounours tout gentil. Jim Powell est le meilleur personnage et sa relation avec son ami George est tout à fait drôle et dans l'esprit de famille de la série.
Pour ce qui est de Stéphanie. Elle est tiraillée entre son travail, l'organisation d'événement à l'école de ses enfants, l'éducation de ses enfants, etc... Elle doit donc une fois de plus faire appel à ses pouvoirs pour les "bonnes raisons". Je l'aime bien et elle était peut être un peu moins cynique que dans l'épisode précédent. Julie Benz était plus légère, plus drôle et dans le mouvement de la série et surtout des autres personnages. Sa relation au travail avec Katie, interprété par la belle et charmante Autumn Reeser est réussie car Katie est ce personnage gauche que j'attendais.
Et enfin il reste les enfants. Si leurs intrigues ne sont pas les plus intéressantes, surtout Daphne, ils ne sont déjà pas les stéréotypes parfait de la famille californienne. Ainsi, Daphne, qui entend des voix tente de contrôler son pouvoir, ce qu'elle arrivera à faire à la fin de l'épisode. On ne la voit pas tellement dans l'épisode pour nous lancer dans une vraie intrigue car cela est ce qui arrive à Jim Junior (J.J). Il n'a pas dit à ses parents qu'il était fort en maths maintenant et que c'est son pouvoir, non (sauf à sa soeur qui l'apprend par hasard). Le prof de maths garde un oeil sur lui pensant qu'il a triché. Ca peut être intéressant de voir le prof de maths prenant connaissance du pouvoir mais j'attends de voir la suite.
Au final l'épisode était meilleur que le pilote et dans une belle continuité de divertir sans devenir étouffante. La série sert donc une galerie de bons personnages qui font le boulot qu'on leur demande : nous divertir.
Note : 7/10. En bref, la famille, la famille et la famille pas ordinaire. Voilà. Rien de mauvais, du bonheur et de la joie, c'est tout ce qu'on demande à No Ordinary Family.
Retrouvez sur mon blog des critiques de cinéma et de séries télé du monde entier tous les jours
Voir le profil de delromainzika sur le portail Overblog