22 Septembre 2010
Prison Break // Saison 1. Episode 1. Prison Break.
A la rentrée 2005, FOX lançait une nouvelle série, une série à l'univers carcéral, un univers froid et glacial qui met une ambiance tout de suite pesante et prenante. Voilà une série qui dès le pilote en imposait par un pilote chargé, très chargé réalisé par Brett Ratner. J'étais déjà fan après un épisode, voilà que je le revois et mon envie de revoir l'intégrale de la série se fait de plus en plus forte. Scofield restera l'un des héros des années 2000.
Michael Scofield s'engage dans une véritable lutte contre la montre : son frère Lincoln est dans le couloir de la mort, en attente de son exécution. Persuadé de son innocence mais à court de solutions, Michael décide de se faire incarcérer à son tour dans le pénitencier d'état de Fox River pour organiser leur évasion...
Quoi de mieux dans un pilote que de rester évasif sur le contenu de la saison ? Et bien justement, Prison Break, malgré un pilote très lourd disperse seulement quelques éléments de la saison : la mort d'un prêtre mêlant une sorte de conspiration de l'état et de deux agents secrets, dont Paul Kellerman qui restera un des personnages les plus intrigants et cinglés de la saison. En tout cas, dans Prison Break tout réside dans l'idée de départ : le frère qui sauve son frère. Plutôt que de vraiment nous plongez directement dans l'intrigue de la saison, le pilote préfère nous présenté Michael Scofield avant son emprisonnement et surtout comme ça se passe quand on vient d'être incarcéré. Je trouve que c'était une excellente idée car on s'attarde sur des détails qui font tout, le tout sans être gonflant.
Pour une série de network, Prison Break surprend par son élégance et son côté soigné, l'écrire est là, la réalisation efficace et digne d'un film d'action classique (Brett Ratner est quand même le réalisateur de Dragon Rouge ou encore X Men 3) et blockbuster. Prison Break c'est un peu le Oz du grand public, une série carcérale plus gentille qu'enfant terrible. Même s'il y a un meurtre au couteau, une bagarre avec Scofield dans la cours, et des méchants on a un compagnon de cellule de Michael très gentil : Sucre. Ce personnage, tout amoureux de sa Marie Cruz, on a également Brad Bellick qui ferait plus peur à un donut avec son faux air de méchant. Mais bon, Prison Break a son lot de femme aussi. La première ? Robin Tunney. De la revoir en avocate après l'avoir vu en flic (dans The Mentalist) ça fait bizarre mais je l'aime beaucoup. Veronica Donovan est d'ailleurs une pierre angulaire de la série. De l'autre on a Sarah Wayne Callies dans la peau du docteur de Fox River : Sara Tancredi. Elle est belle, gentille et aura un grand jeu a dévoilé par la suite.
Ainsi, le pilote est terrible efficace et a le mérite de nous placer devant une série avec de l'ambition sans en faire trop. L'aspect carcérale est plutôt bien construit et impose au téléspectateur une belle vision de ce monde sans être trop violente et peu accessible. Ici c'est du grand public et bien écrit, bien travaillé reste à savoir si la suite en fera de même, bien que je le sache déjà, ayant vu toute la série.
Note : 8/10. En bref, un pilote qui mérite le coup d'oeil car Prison Break ce n'est pas une série comme les autres et elle reste culte malgré les défauts qu'elle a démontrer sur la fin.
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