12 Octobre 2010
The Event // Saison 1. Episode 4. A Matter of Life and Death.
Dans cet épisode, The Event abandonnait son schéma pour quelque chose de plus digeste dans la construction temporelle des épisodes. Un seul flashback, 5 ans plus tôt pour comprendre l'amour qui lie Sean à Leila, la rencontre ici avec les parents de Leila et la partie présente avec son côté présidentiel, comparateur et sauveur. Alors j'ai bien aimé cet épisode même si le rythme soutenu des épisodes précédent s'essouffle quelque peu et que je trouve dommage. La faute à la narration de la série ?
Cette fois, Sean et Collier (l'agent du FBI de l'épisode précédent) font équipe tous les deux afin de retrouver Vicky Donovan et ainsi, sauver Leila, la petite amie de Sean. Ils vont donc échapper aux méchants du cliffangher final, avec un peu trop d'aisance à mon humble avis, ce que j'ai trouvé dommage mais en 45 minutes il faut en raconter des choses ! C'est ça le problème. Ainsi, on ne s'attarde pas là dessus mais plutôt sur la rencontre des deux personnages avec la mère et le fils de Vicky. Ca ne sert pas forcément l'intrigue mais un jeu du qui sera le plus fort est sûrement à prévoir. J'ai vraiment l'impression d'être devant un épisode de 24 sans Jacko bien sûr (le pauvre est à la retraite forcée maintenant avant de revenir prochainement au cinéma). Pour ce qui est de la partie de Leila avec ses ravisseurs, j'avoue que je m'attendais pas au twist final de l'épisode. C'était vraiment génial cette idée de nous faire croire qu'elle s'est échappé toute seule alors qu'au final, ce n'était pas le cas.
La tension est là mais par contre, côté pouvoir présidentiel, il ne se passe pas grand chose. On a le réveil des morts, tel des zombies dans le cliffangher de l'épisode précédent qui revient ici. Le président est alors contacté par un protagoniste qui lui a sauvé la vie, il veut la libération des prisonnier du mont Inostranka et de Sofia sur le champ, sinon des gens vont mourir. Je n'ai rien contre Blair Underwood qui fait un président convainquant, et encore moins contre son conseillé et épaule droite : Zeljko Ivanek qui est génial mais ça coupe le rythme de l'épisode à un point que j'ai pas trop aimé. Et puis qui va croire qu'un président va questionné une prisonnière quoi ! C'est quand même dingue.
Bien sûr, le pire de cet épisode vient des flashback 5 ans en arrière sur Sean et Leila. Bien sûr c'est une sorte de passage obligé afin de crédibilisé leur relation mais qu'importe, c'est d'un ennui mortel. Au final, j'ai beaucoup aimé cet épisode mais le rythme effréné des deux précédents épisodes laisse place à une once de repos. J'espère que dans le prochain épisode, le rythme sera encore plus soutenu, évitant ainsi la possible et future sieste.
Note : 6.5/10. En bref, un petit épisode peut être un peu décevant mais qui reste sympathique et dans la lignée de ce que nous offre la série depuis le début.
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