Critiques Séries : The Glades. Saison 1. Pilot.

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The Glades // Saison 1. Episode 1. Pilot.

 

Ce n'est pas le cop show de l'année mais il dépasse largement mes espérances. L'ambiance Miami (pour une fois que l'on est pas à Los Angeles Miami comme dans CSI Miami), l'humour de notre héros et le côté cheap font son originalité. C'est plutôt pas trop mal pour un premier épisode et je commence à comprendre le succès de cette nouveauté estivale.

The Glades c'est tout simple : Un détective doté d'un grand sens de l'humour déménage dans une petite ville de Floride et rejoint la police locale après s'être fait tirer dessus par son ancien patron qui croyait, à tort, qu'il avait couché avec sa femme ! (Allociné). Je me suis dit c'est A&E, donc une chaîne qui n'a pas les moyens de grandes chaînes câblées, une histoire qui me rapelle une très mauvaise expérience que j'ai eu avec The Good Guys, et puis finalement je me suis dit pourquoi pas se lancer dans cette nouveauté car il faut bien tout tester au final pour trouver des petites pépites. Alors The Glades a un titre très évocateur au final : on est bien à Miami, berceau des Everglades, des clairières vaseuses à pertes de vues. Bref, cette ambiance ressort bien. On voit la chaleur des rues de Miami sans forcément trop en faire avec une musique railleuse et cheap. Non, on reste dans le classique et on ne mange pas de pain. Si The Glades n'est pa si déférente du cop show traditionnel, elle ne déçoit pas pour autant.

En effet, je crois que tout réside dans Jim Longworth joué par Matt Passmore, un flic de la Floride qui a été expulsé de la police de Chicago pour une histoire de couché avec la femme du patron. Le personnage est drôle, funny, très moyennageux, à une démarche nonchalente, nous joue des intérogatoires au p'tit wrap du McDo réchauffé au micro-onde, ... D'ailleurs, la série pourrait être facile mais elle est complexe à cause de son personnage. Il nous envoit vers de mauvaises pistes, nous fait des parties de golf (jusqu'à installé un périmètre de scène de crime pour pouvoir reprendre sa partie). Le personnage principal est donc un petit rigolo qui fait passé l'enquête pour du bidonnage. On est berné depuis le début : il sait qui est le meurtrier. C'est comme Navarro, on dit toujours qu'il en fou pas une rame au boulot, qu'il passe son temps à boire du pinard et manger de la blanquette de veau devant la caméra mais il arrive toujours à trouver le fameux meurtrier. Ici c'est un peu pareil car on tourne en rond, ce qui n'est finalement pas déplaisant car on se prend au jeu du personnage qui a un capital sympathie.

Entre passage à l'hôpital où il découvre une jeune femme, Callie, avec qui il va semble t-il avoir une relation sur la durée de la série, puis on découvre que son coéquipier Jim est finalement le meurtrier dans l'enquête que l'on tente de résoudre depuis le début et ce, malgré les problèmes d'upgrade sur les logiciels de la police (c'est un comble). Juste un peu coup de baguette magique et hop ! Même si l'histoire est très classique et digne finalement d'un CSI Miami des premiers jours (car c'était moins clinquant aux débuts quand même, de nos jours y'a trop de projos, c'est limite on est dans une séance d'UV) et c'était plutôt pas mal réussit. Si globalement ce n'est pas la série qui retiendra toutes les attentions et dont on se souviendra à la rentrée, elle ne démérite pas pour autant et reste un cop show divertissant.

 

Note : 7/10. En bref, le cheap cop show fait son effet et c'est réussit. Que démander de plus...

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delromainzika

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