Voici donc notre avis sur le dernier épisode de Desperate Housewives, diffusé dimanche dernier.
Desperate Housewives // Saison 6. Episode 11. If...
Oh oh ! On fait du Flashforward dans Desperate Housewives. Alors que l'on aurait pu croire que l'épisode serait centré totalement sur du flashforward, il y a malgré tout une part de présent dans l'épisode. Bon, on ne va pas vraiment spoiler sans dire qu'on ne le fera pas par inadvertence. Tout démarre à l'hôpital après l'accident d'avion, et l'on se concentre sur Susan dans un premier temps. Elle imagine alors ce qu'aurait été sa vie si elle n'avait pas quittée Karl après avoir découvert sa liaison avec Brandy. Elle s'imagine alors obèse. Bon, c'est vraiment trop cliché, un peu drôle, sans plus, Susan n'a pas vraiment la part belle dans l'épisode. Mal inspiré, le passage aurait pu être génial, mais là, c'est pas terrible faut pas se mentir. Ensuite, c'est au tour de Bree, qui, après la terrible révélation qu'on lui a faite à l'hôpital, elle a du être sédatée. On se plonge alors dans son sommeil et son flashforward. Dans le sien elle imagine ce qu'aurait été sa vie avec Karl (spoiler donc on n'en dit pas plus). Bon, Karl, c'est vraiment nul mais c'est tellement émouvant ce qui se passe avec Orson. On a tellement de compation à revendre pour cette partie de l'épisode qu'on adore et qu'on adhère totalement. Bree est vraiment, LE personnage de cette saison, LE personnage le plus interessant en tout cas. Après cela, elle se réveille et le médecin vient lui faire une autre révélation. Ensuite, c'est au tour des Bolen car leur secret est entre les mains de la femme qui sert à rien heurtée par l'avion. Angie imagine alors ce qu'aurait été le futur pour eux si elle avait survécue. Elle l'imagine tout raconter à la police et bon, c'est pas franchement terrible cette partie. Malgré tout, on peut dire qu'on en apprend un chouilla plus sur le secret des Bolen qui ne va pas tarder à faire trembler Wysteria Lane (je n'en dis pas plus). Puis, c'est au tour de Gaby, et oui, Gaby. Alors que Lynette à sauver son enfant, Gaby imagine que Dieu voulait la sauver pour une raison : car elle est unique et qu'elle est faite pour quelques chose de bien spécifique. Bon, on tourne en rond et seul le plaisir de voir Gaby et p'tite vieille dans sa barraque toute délabré nous redonne le sourrir sans que l'histoire soit drôle pour autant. Bref, c'est un peu raté pour celui là aussi. On admire malgré tout le travail fait sur le maquillage. Et enfin, ouf ?, non, pas tellement, c'est au tour de Lynette de passer au crible. En sauvant Celia, elle a fait du mal à ses bébés dans son ventre. Elle imagine alors ce qu'aurait été sa vie avec un enfant handicapé. C'est certainement la partie la plus réussie de l'épisode et la plus émouvante. Jouant peut -être la facilité et les clichés du handicap, la série et particulièrement Lynette arrivent à nous toucher au plus profond. Une vraie leçon de vie d'ailleurs.
Note : 8/10. En bref, un épisode inégal faisant du neuf avec du vieux. Peut-être rabajoie à certain moment, l'épisode est sauvé par les larmes chaudes posées sur les belles histoires de Lynette et Bree. Pour Susan, on repassera, c'est raté et pour Angie, c'est vraiment du bas spectacle. On attend la suite...