Critiques Séries : Preacher. Saison 1. Episode 10.

Critiques Séries : Preacher. Saison 1. Episode 10.

Preacher // Saison 1. Episode 10. Call and Response.
SEASON FINALE


Avant de parler des problèmes de cet épisode, parlons plutôt de la réussite de la scène de Jesse, Tulip et Cassidy dans un diner, prenant du plaisir à manger des frites, au milieu d’une petite référence à The Big Lebowski et Jesse qui dit « We’re going to find God, and if he needs help we’ll help him, and if not, we’ll kick his ass ». L’image est presque peu étonnante quand on voit la scène finale dans l’Eglise et qui vient casser un mythe et rendre tous les fidèles complètement fous. J’aime beaucoup la façon de Preacher de transformer un peu son univers en quelque chose de complètement différent, de beaucoup plus drôle en somme. Bon, il y a quelques erreurs encore qui sont faites mais cela ne fait pas pour autant de tout ça un mauvais épisode. Visuellement, la série continue d’être irréprochable. Elle me fait réellement vibrer de ce point de vue là comme peu de séries parviennent à le faire. Ce sentiment d’apocalypse qui arrive à la fin de la saison sera j’espère le point de départ d’une très solide saison 2 que j’ai réellement hâte de voir. Accessoirement, ce dernier épisode délivre tout un tas de belles scènes, comme celle dont je vous ai parlé plus haut qui symbolise à merveille tout ce que j’aime dans cette série.

Le fait que l’on aperçoive le Cowboy à la fin de l’épisode, dans un Annville post-explosion, est une scène qui n’est pas sans appeler l’univers de Robert Rodriguez ou même du Grindhouse. La séquence a de quoi séduire et donner envie de voir ce qu’il va apporter de neuf dans les prochains épisodes. Séraphim ne méritait peut-être pas une telle mort, mais au moins elle nous aura permis d’avoir une jolie scène pour introduire le méchant de la prochaine saison de façon intelligente. Bon, sinon je suis d’accord sur le fait que cet épisode final est un peu bordélique. Pas totalement bordélique non plus mais disons qu’il y a tellement de choses dedans que l’on finit par moment à se demander ce qui peut bien se passer. La destruction totale d’Annville et probablement de tous les gens qui ont vécu dans cette ville est un peu une façon de faire le ménage avant la prochaine saison qui pourra ainsi partir dans une direction complètement différente. On a passé une saison avec tous ces personnages, dans leur vie, et désormais on nous enlève tout cela d’un coup d’un seul. C’est presque un peu facile de se séparer d’une partie de l’histoire de Preacher afin de partir ailleurs l’année prochaine sans trop se soucier du reste mais bon, si le choix est un peu étrange il n’en reste pas moins intéressant.

Preacher est une bonne série, qui n’a pas totalement réussi son dernier épisode mais qui sait être régulièrement drôle, même touchante et certains flashbacks (dont celui du braquage de banque) apportent un vrai plus.

Note : 6.5/10. En bref, un dernier épisode sympathique.

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