Critique Ciné : Puppet Master : The Littlest Reich (2018)

Critique Ciné : Puppet Master : The Littlest Reich (2018)

Puppet Master : The Littlest Reich // De Sonny Laguna et Tommy Wilkun. Avec Thomas Lennon et Michael Paré.


Le cinéma adore faire des remake, des reboot, etc. Cette fois-ci c’est à la franchise Puppet Master que le cinéma s’attaque et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est sur le papier une très bonne idée. J’ai toujours trouvé les marionnettes effrayantes au cinéma. Je me souviens notamment de la franchise Chucky que j’affectionne tout particulièrement et qui est bien au dessus de celle-ci. Pour ceux qui comme moi ont vu les films de la franchise Puppet Master (et encore, je n’ai pas vu le 5e opus), j’ai toujours aimé cette franchise complètement barrée où des marionnettes sont là pour tuer tout ce qui bouge dans des scènes particulièrement graphiques. Dans cette tentative de modernisation de la franchise, Puppet Master : The Littlest Reich n’est pas forcément aussi kitch et assumée que le premier film d’origine mais il y a malgré tout de belles tentatives intéressantes. Je trouve cependant dommage que le personnage de Toulon soit si peu présent alors que Udo Kier (Blade, Downsizing) avait justement le talent nécessaire pour porter un peu de ce film sans trop de difficultés. C’est à Sonny Laguna (We Are Monsters) et Tommy Wiklund (Cabin of the Death), des petits réalisateurs qui adorent les films gores qui sont à la tête de celui-ci et dans un sens, c’est une assez bonne idée.

Un fabricant de poupée donne vie à ses jouets grâce à une formule magique. Quelques années après sa mort soudaine, elles reviennent...

Ces petits réalisateurs apportent alors un regard neuf sur une franchise poussiéreuse malgré quelques tentatives ratées de modernisation. J’aurais presque préféré que Puppet Master : The Littlest Reich assume pleinement son côté kitch. Adapté par S. Craig Zahler (Brawl in Cell Block 99), le film repose alors sur certains éléments trop classiques du genre horrifique sans jamais vraiment sortir des carcans et c’est dommage. L’avantage ici est également monétaire, on sent que le producteur a été beaucoup plus généreux sur le chèque pour produire ce reboot. Grâce à quelques lignes de dialogues sympathiques et punchy, un joli casting (composé notamment de comiques américains et d’amateurs du genre) et une jolie animation des marionnettes permet alors de passer un bon moment sans trop se poser de questions. Puppet Master : The Littlest Reich semble être passionné par son côté gore avec un résultat qui reste plutôt correct dans son ensemble qui mérite le coup d’oeil si jamais vous n’avez jamais vu un film de la franchise et qui permet pour moi de prolonger le plaisir en espérant qu’une suite voit le jour.

Note : 5.5/10. En bref, un reboot sympathique d’une franchise qui avait été laissée à l’abandon dans les années 90.

Date de sortie : Directement en DVD

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