Critique Ciné : Primal (2020)

Critique Ciné : Primal (2020)

Primal // De Nick Powell. Avec Nicolas Cage, Famke Janssen et Kevin Durand.

 

Ah, sacré Nicolas Cage ! Je dois avouer qu’il y a des moments je me demande comment il trouve tous ces rôles complètement frappés mais pour le coup, Primal lui offre un truc qui lui sied mieux que le dernier film que j’ai pu voir avec lui. Dans la quantité, il y a donc parfois des surprises (Color Out of Space était par exemple un bon film). C’est Nick Powell qui retrouve Nicolas Cage après Croisades (2014) son premier film et dans les éléments les plus ratés de Primal, il y a de quoi passer de bons moments. Surtout qu’un film qui implique Nicolas Cage ne peut pas être tout le temps raté. Ce dernier croit dur comme fer à des personnages foirés par le scénario qui deviennent bons grâce à ce qu’il fait d’eux. C’est donc le cas dans Primal. Le film mélange des éléments familiers du genre, sans pour autant chercher à les renouveler non plus. C’est donc un pot pourri de tout ce qui peut fonctionner qui nous est balancé à la figure tel un chou à la crème. Primal trouve donc de nombreuses façons de nous amuser, sans pour autant briller non plus. 

 

Frank Walsh, chasseur pour les zoos fait une traversée avec plusieurs de ses "prises", parmi lesquelles un jaguar blanc très rare. Lorsqu'un assassin politique s'échappe de sa cabine et relâche les animaux captifs, c'est la panique à bord ! Frank doit désormais sauver l'équipage de ces dangereuses créatures et du criminel.

 

Au moins, Primal est plus intéressant à l’écran qu’il ne donnait envie sur le papier. Du coup, de voir Nicolas Cage cabotiner à en faire des caisses et de voir des singes tuer des vilains c’est aussi amusant que cela en a l’air. Car le but de Primal n’est clairement pas de nous faire un film documentaire animalier. A certains moments, j’ai pensé à Zoo, le roman de James Patterson (qui avait d’ailleurs été adapté en une série particulièrement mauvaise sur CBS il y a quelques années). On retrouve le sens animalier dangereux qu’il y avait dans le roman, sans pour autant en faire des caisses non plus. On se retrouve rapidement avec un film passablement divertissant qui vaut plus pour Nicolas Cage et sa capacité à transcender des rôles pourris sur le papier, que pour le reste du film qui n’est pas spécialement brillant. Mais en un dimanche pluvieux, je pense que Primal saura faire le boulot qu’on lui demande sans trop de problème et c’est ce que j’avais envie de voir ici.

 

Note : 5/10. En bref, passable divertissement où Nicolas Cage en fait des caisses et sauve alors le tout. 

 

Date de sortie : Prochainement - Directement en DVD

 

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