Critiques Séries : The Gilded Age. Saison 2. Episode 1.

Critiques Séries : The Gilded Age. Saison 2. Episode 1.

The Gilded Age // Saison 2. Episode 1. You Don’t Even Like Opera.

 

J’ai l’impression que cela fait cinq ans que l’on n’a pas eu de saison de The Gilded Age. La saison 1 s’est achevée en mars 2022 ce qui n’est pas si loin que ça. On retourne à New York dans les années 1880. L’ouverture de cet épisode montre une époque d’opulence et notamment une grande passion de l’époque : les chapeaux. C’est presque une sorte de porno du chapeaux pour tous les fétichistes de l’accessoire. C’est en tout cas très beau et la preuve une fois de plus que The Gilded Age aime l’épisode qu’elle dépeint. C’est un amour profond que Julian Fellowes a depuis des années pour les séries d’époques. La reconstitution dans The Gilded Age est toujours somptueuse. Les décors et les costumes sont une véritable force dans cette série. Au delà de ça, le casting toujours impeccable est de retour. Christine Baranski, Cynthia Nixon, Audra McDonald et Carrie Coon sont de retour. A chaque scène dédiée aux costumes, Michael Engler le réalisateur sait mettre tout cela en avant avec brio. 

 

C’est le dimanche de Pâques. On nous introduit de nouveaux personnages (dont Robert Sean Leonard dans le rôle du Révérend Matthew Forte) mais l’on reprend tout de même le récit de nos femmes au foyer préférées du XIXème siècle. Bertha est occupée par le refus qu’elle essuie à l’opéra de l’Académie de Musique, les rénovations d’une résidence à Newport mais plus encore : sa relation avec son mari George (incarné par l’excellent Morgan Spector). J’aime la façon dont The Gilded Age présente les personnages et leurs vies personnelles. Tout est étudié pour que l’on passe un agréable moment dans une belle enveloppe. Mais pas seulement car The Gilded Age travaille aussi ses dialogues. Il y a toujours ce petit quelque chose dans les dialogues écrits par Julian Fellowes qui me font fondre. C’est un soap d’époque et pourtant dans l’écriture il y a un véritable entrain qui change de tout ce que l’on peut voir sur le petit écran. C’est un style mais ce style continue de me fasciner (même après une saison de The Gilded Age et plusieurs saisons de Downton Abbey entre autres). 

 

A côté de ça, Agnes est toujours fan des Russell. Elle et sa soeur Ada ont appris que Dashiell Montgomery, s’est récemment installé à New York avec sa jeune fille. C’est un célibataire qui a de l’argent et un certain standing. L’idée d’avoir un nouveau célibataire sur le marché dans The Gilded Age est excitant. Cela va encore une fois créé des moments mémorables avec ce côté un brin léger et humoristique cher à Julian Fellowes. Ce retour de The Gilded Age est somptueux. Il incarne tout ce que j’avais envie de voir dans cette série pour sa reprise. On a attendu un peu plus d’un an mais on est récompensé. Toutes les scènes brillent avec ce sens de la décadence, du luxe et des personnages eux-mêmes avec leurs personnalités. On plonge un peu plus dans la vie des personnages mais l’histoire de Peggy Scott est clairement la plus touchante et la plus intimiste de l’épisode. C’est assez fou cette capacité à jongler entre les thématiques et les reliefs des personnages dans un épisode entier. 

 

Note : 9/10. En bref, l’opulence visuelle de The Gilded Age continue de briller. Mais les personnages et le scénario viennent ajouter une vraie cerise sur le gâteau. 

Disponible dans le Pass Warner

 

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