Veronika (Saison 1, épisodes 1 et 2) : enquêtrice clairvoyante

Veronika (Saison 1, épisodes 1 et 2) : enquêtrice clairvoyante

Veronika est une entrée assez originale dans le monde des séries policières. Le nordic noir est un genre particulier que j’aime beaucoup et je dois avouer que Veronika a un quelque chose de sexy. Disons que la série sait prendre le temps d’installer ses personnages et son environnement pour réellement démarrer le récit à l’issue du second épisode. Veronika c’est un peu l’histoire de la justice qui hante une femme et la résilience dont elle fait preuve. Si le scénario est solide, une partie de la réussite de Veronika provient aussi de la performance d’Alexandra Rapaport. L’actrice habite son personnage et nous vend clairement ce qu’elle joue avec brio. Le fait que le personnage se dévoile petit à petit et à travers sa folie potentielle me plaît. Cela permet d’ailleurs de s’attacher rapidement à elle et d’avoir envie de la voir s’en sortir. 

 

Lorsqu’une policière accro aux comprimés voit un garçon mort, elle se demande si elle est saine d’esprit, mais elle se rend compte qu’elle est confrontée à des victimes de crimes non résolus. 

 

Veronika démarre chez elle. Son chien la réveille et ses enfants sont emmenés à l’école par leur père. On sent dans le regard de Veronika et dans l’ambiance que tout n’est pas tout rose pour elle. La mise en scène, assez sombre permet d’entrevoir justement un peu de tout ça. Les journées de Veronika ne sont pas des plus heureuses avec ce qu’elle voit à longueur de journée. On comprend au fond pourquoi elle est accrocs aux médicaments et a du mal à s’en sortir. Mais ce n’est pas forcément les lieux qu’elle visite dans l’épisode qui hantent notre héroïne mais plutôt le fait qu’elle a des visions de crimes non résolus. D’un côté Veronika pourrait être le pendant nordic noir de Médium. Les deux séries partagent l’enquête et les visions avec une structure familiale tout autour. Mais Veronika est différente et apporte aussi son petit truc en plus. 

 

Ce qui donne envie à Veronika d’en savoir plus c’est lorsqu’elle a une vision d’Oskar, un jeune garçon de neuf ans qui s’est noyé. Est-ce qu’il est tombé ou bien a t-il été poussé ? C’est là que l’enquête peut commencer. Veronika a peur de perdre complètement la boule et à raison mais la série aime justement jouer entre le fantastique et la réalité. Le réalisme assez frappant de l’environnement de travail donne encore plus de cachet au récit. Sans parler du fait que la vie de l’héroïne est rapidement introduite afin que l’on ait une vision plus intimiste du personnage. Le casting restant est lui aussi réussi. Notamment Tobias Santelmann qui incarne son mari Tomas et qui a du mal à aider sa femme alors qu’il pense qu’elle perd la tête. Veronika m’a accroché et j’espère que la suite sera du même acabit. Le côté slow burn me plaît, l’ambiance nordic noir aussi et les personnages sont tous attachants et/ou intéressants. 

 

Note : 7/10. En bref, une surprise qui ajoute une touche de modernité au nordic noir.

Prochainement sur myCanal

 

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