Critiques Séries : The Goldbergs. Saison 1. Pilot.

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The Goldbergs // Saison 1. Episode 1. Pilot.


The Goldbergs c'est une autre comédie de la chaîne américaine ABC. Une comédie familiale se déroulant dans les années 80. Adam F. Goldberg, à qui l'on doit notamment Breaking In (une assez bonne comédie de bureau avec Christian Slater dont la saison 2 a été ruinée par Megan Mullally). J'étais assez confiant quand j'avais lu le pitch de la série et puis rapidement mon enthousiasme s'est transformé en crainte. Celle de découvrir une comédie pas très drôle, pas très intéressante et peut-être un peu trop grossière. Alors vous allez dire, pour quelqu'un qui aime bien Two and a Half Men… Oui mais cela ne veut pas pour autant dire qu'il faille que je dises amen à tout ce qu'il se fait dans le genre. Finalement, The Goldbergs dont le premier épisode est mis en scène par Seth Gordon (Comment tuer mon boss, Arnaque à la Carte) était assez médiocre. Je pense qu'il y a du potentiel, notamment par rapport aux années 80. Les références culturelles sont bonnes mais pas nécessairement bien exploitées et certaines sont un peu trop grosses (Hooters par exemple).

Grandir dans les années 80 au sein d'une famille complétement barrée mais aimante, c'était le quotidien d'Adam, aujourd'hui trentenaire, qui se demande comment il a pu devenir si "normal" dans de telles conditions. A partir des vidéos qu'il a tournées pendant toute son enfance, il en retrace les événéments les plus marquants...
vlcsnap-2013-09-08-19h44m02s213.pngLe problème c'est que The Goldbergs ne donne pas nécessairement envie de revenir. Disons que le problème c'est que le potentiel est pour le moment enterré sous une couche d'idées assez discutables ou encore des personnages secondaires pas nécessaires. On a envie de pardonner à The Goldbergs ses erreurs, ses blagues foirées et son ton pas toujours juste car au fond elle a son charme. La narration par Patton Oswalt donne un rythme à ce premier épisode qui rend le tout assez nostalgique. Cela me rappelle alors un peu Arrested Development (qui est narrée par Ron Howard). Alors certes, les deux séries ne jouent pas sur le même tableau mais c'est un point qui m'a tout de suite fait penser à la série de FOX (et maintenant Netflix). Et puis la nostalgie est là. Cela passe notamment par une scène où tout le monde va chanter dans la voiture de bon coeur. Il y a derrière The Goldbergs l'envie de nous faire passer un bon moment sauf que comme je l'ai dit, cela ne fonctionne pas tout le temps malheureusement.

Derrière les imperfections de The Goldbergs on a donc envie de lui donner une seconde chance. Cette famille peut clairement devenir une famille amusante si seulement le ton reste décontracté et laisse s'épanouir de bons personnages sans se faire étouffer par d'autres pas très intéressants. Ou encore en évitant les intrigues lourdes qui manquent de pep's et freinent alors l'envie du téléspectateur de revenir. Wendi McLendon-Covey vole d'ailleurs la vedette à tout le monde. Celle que l'on avait pu voir l'an dernier dans Modern Family ne s'en sort donc pas trop mal dans le registre. Et puis Jeff Garlin qui n'est pas celui dont je suis le plus fan mais qui tente d'imposer son style de père qui tente de toujours passer pour le bon pote auprès de ses enfants. C'est encore trop tendre mais il faut peut-être laisser à The Goldbergs le temps de nous montrer ce qu'elle a dans le ventre en espérant que cela ne se fasse pas après dix épisodes, la patience du téléspectateur a des limites tout de même.

Note : 5/10. En bref, c'est honnête, gentillet et nostalgique. Mais c'est médiocre. On a cependant envie de donner une seconde chance aux Goldbergs de nous séduire.

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