Critiques Séries : Tell Me a Story (US). Saison 2. Episode 7.

Tell Me a Story (US) // Saison 2. Episode 7. Thorns and All.

J’ai l’impression qu’à chaque fois que la saison me donne envie de voir la suite, elle ralenti tout et m’ennuie. C’est une fois de plus ce qui se passe avec cet épisode alors que la fin du précédent réveillait un peu les histoires de chacun des personnages. Dans ce nouvel épisode, les scénaristes continuent de faire trainer toutes les intrigues en nous laissant imaginer qu’elles vont aller quelque part à un moment ou à un autre. Sauf que … rien ne prend vraiment. Quand à la fin de l’épisode précédent Olivia parvenait à mettre la main sur Tucker, je me suis dit que ce serait intéressant mais il n’en est rien. La série a du mal à imposer un rythme et les faces à faces sont ridicules. Le casting n’est pas forcément mauvais mais disons que les dialogues sont trop classiques et pas suffisamment prenants pour donner l’impression que la série fait une forme de révolution. C’est tout le contraire qui se passe. 

En parallèle, la relation entre Beau et Ashley continue d’évoluer et bien que cela soit très mignon, cela ne fait pas vraiment avancer les choses. Pourtant, l’épisode tente de nous offrir quelques trucs sympathiques, mais ils ont du mal à rendre le tout palpitant. J’ai comme l’impression que cette saison tire sur la corde à chaque fois et cette histoire dure bien trop longtemps par rapport à ce qu’ils ont dans le fond à raconter dessus. Le fait que Kevin Williamson soit loin de l’écriture de la série (même s’il a dû donner des directives) est là aussi un problème. Il manque l’angle d’attaque du premier épisode de la saison et plus le temps passe plus j’ai envie de jeter ma télécommande aux personnages. 

Enfin, nous avons Simone. Si dans l’épisode précédent il y avait un semblant d’idée sur où la conduire, je trouve que là Tell Me a Story a une fois de plus beaucoup de mal à engager une vraie évolution de son aventure pour retrouver ce qu’il y a comme lien avec son père. 

Note : 3.5/10. En bref, on s’ennuie ferme une fois de plus.