7 Février 2020
Katy Keene // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Et voilà une nouvelle série de l’univers des comics Archie. Après Riverdale et Les Nouvelles Aventures de Sabrina, c’est au tour de Katy Keene. Mais cette série est un vrai spin off de Riverdale également diffusée sur The CW. C’est Michael Grassi (Riverdale, Supergirl) qui s’est chargé de la création de ce spin off qui a le mérite de changer un peu de la série mère de par son histoire de départ. Katy Keene c’est une petite sucrerie, amusante et légère qui fait plaisir à voir. La série nous plonge dans une sorte de conte de fée new-yorkais qui n’est pas sans rappeler la belle époque de Gossip Girl par moment et je dois avouer que cela m’avait manqué. Il y a aussi un peu de The Bold Type sur certains aspects et des idées qui donnent envie de s’attacher rapidement à Katy Keene. Car mine de rien, Lucy Hale (Pretty Little Liars) a ce charme qui opère tout de suite et qui insuffle à la série l’envie de prolonger, et pas de partir après le premier épisode.
Visuellement, la série utilise le côté fashionista de Katy Keene pour en faire un personnage élégant et guilleret qui s’avère tout de suite touchant. Ses aventures à New York sont amusantes, parfois tristes mais l’ensemble des personnages présentés ici fonctionnent et c’est un travail qui est important. Tant que les personnages sont bons, une série peut fonctionner. Reste maintenant à voir comment les intrigues vont évoluer.
Les aventures à New York de la jeune Katy Keene et de ses amis aspirants artistes, alors qu'ils tentent de se faire une place sous les projecteurs, que ce soit à Broadway, sur les podiums des défilés de mode, ou en studio d'enregistrement.
Bien entendu, comme dans toutes les séries du genre, on retrouve les archétypes de la vilaine qui veut mettre des battons dans les roues, mais Katy Keene ajoute tout un tas d’autres éléments comme le monde des drags qui n’est pas sans faire écho à Pose sur certains aspects. Jorge aka Ginger Lopez m’a touché (même si les dialogues restent plus simplistes que ceux de Pose) et son discours face au directeur de casting n’est pas sans faire écho pour moi à ce que Pray Tell peut infuser dans la série de Ryan Murphy. De plus, la patronne de Katy Keene rappelle forcément Mirande dans Le Diable s’Habille en Prada, ce qui créé un univers familier dans lequel on a tout de suite envie de plonger la tête la première. Si la série mélange tous ces ingrédients, c’est qu’elle sait le faire et que cela fonctionne quand on voit l’évolution du premier épisode. On ne perd pas de temps, tout est rapidement introduit pour profiter au mieux de New York et de ce que la ville a à offrir à nos personnages. J’ai déjà hâte de voir la suite.
Note : 6/10. En bref, une fraicheur délicate et bienveillante se dégage de ce conte de fée moderne à New York.
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