7 Février 2020
Grey’s Anatomy // Saison 16. Episode 12. The Last Supper.
Parfois, pour faire des économies, une série fait un épisode « bouteille ». C’est le cas de « The Last Supper » et vous savez quoi ? C’est réussi. C’est même pour moi le premier épisode de l’année à être aussi sympathique alors que depuis le retour le mois dernier, Grey’s Anatomy m’a plus déçu que réellement enchanté. Avec des moments divertissants et l’envie pour les scénaristes de ralentir un peu les choses pour mieux se concentrer sur une poignée de personnages. L’épisode se divise en deux histoires distinctes. L’une est celle de Levi et Nico qui doivent gérer la mort de l’oncle de Levi, et l’autre celle de Maggie, Jackson, Richard et Catherine qui se retrouvent dans un dîner assez étrange mais qui permet de rassembler des personnages en dehors de l’hôpital.
L’histoire de Levi est la plus touchante de cet épisode et je dois avouer que Grey’s Anatomy sait comment s’y prendre. Au départ je n’aurais pas donné cher de la peau de Levi dans l’univers de Grey’s Anatomy, mais peut-être aussi car ce n’était pas le personnage qui m’intéressait le plus. Et tout d’un coup, il est devenu attachant et son histoire ici permet de s’attacher encore un peu plus à lui. Bien que les blagues autour de lui vivant dans la cave de sa mère était un peu clichées, Levi a décidé de quitter sa mère pour d’autres raisons qui ne font que le rendre plus fort et plus intéressant à mes yeux. La mort de son oncle est une occasion en or de rappeler que dans Grey’s Anatomy la vie n’est pas éternelle. On a déjà eu notre lot de morts dans la série, et bien que l’oncle de Levi ne soit pas le plus important, c’est une occasion de parler aux personnages et donc ici à Levi et Nico.
Parler d’homosexualité dans Grey’s Anatomy a toujours été quelque chose que la série maîtrise parfaitement et l’idée de parler de l’histoire de Saul et de la mettre en parallèle à celle de Levi était judicieux afin de créer des sentiments qui ne sont pas artificiels. La seconde histoire, celle du dîner n’est pas ma préférée mais elle nous offre tout de même de jolis moments. L’histoire permet de confronter les personnages face à tout un tas d’éléments dramatiques que la série maîtrise. Il n’y a donc aucune véritable surprise et c’est dommage. Je ne sais pas ce que j’ai envie d’attendre de la part de Maggie et Jackson dans le futur, mais cela me semble être une relation plus intéressante qu’elle ne l’était au départ. Probablement aussi car cela a permis à Maggie de devenir autre chose qu’un personnage qui m’énerve.
Note : 7/10. En bref, comme quoi Grey’s Anatomy fonctionne parfois mieux quand elle se concentre sur peu de personnages.
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