25 Avril 2022
Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty // Saison 1. Episodes 7 et 8. Invisible Man / California Dreaming.
Quand des légendes se rencontrent cela donne le match mythique des Celtics contre les Lakers. « Invisible Man » nous offre cette rencontre au sommet et comme je le disais précédemment, il n’y a rien de mieux que le basket dans cette série. Mais avant tout Paul Westhead qui se retrouve dans une position pas très confortable depuis qu’il a repris la place de Jack McKinney après son « malheureux » accident de vélo. Tout le monde n’a plus confiance en Paul et ce dernier part alors en road-trip afin de regagner cette confiance qu’il semble avoir perdu. La tension autour de Westhead est papable mais c’est aussi ce qui rend cet épisode d’autant plus palpitant. Les drames et tensions qui rythment cet épisode sont intéressantes et divertissantes ce qui change un peu des épisodes sur Magic Johnson et ses romances qui sont plus ennuyeuses qu’autre chose. Magic Johnson est plus intéressant dans cet épisode car il devient de plus en plus une star et donc un personnage qui sort du lot. Je préfère quand Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty se concentre sur l’ascension du personnage plutôt que sur les futilités de sa vie sexuelle.
Le petit road trip se termine donc à Boston alors que les Lakers vont devoir faire face aux Celtics de Boston. C’est donc une occasion pour Magic de retrouver sur le terrain l’un de ses rivaux lorsqu’il n’était qu’un jeune joueur : Larry Bird. Tout ce qui se passe sur le terrain dans cet épisode est vraiment intense. On a l’impression de voir un film d’action et c’est assez excitant. Alors que les Lakers sont petit à petit en train de progresser, la série devient plus percutante. Je préfère voir les hauts et les bas de cette équipe avec tout ce qui se passe en coulisse car pour le coup c’est dans ce genre de situations que la série est à son comble. Elle réussie ici à nous plonger dans un univers qui m’est assez inconnu tout en donnant envie de le découvrir toujours plus à chaque épisode. Je ne connais pas l’histoire originale donc je ne peux pas vraiment donner mon avis sur le réalisme du récit car l’on sent que Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty ajoute aussi des éléments narratifs afin de rendre le tout encore plus intéressant.
Alors que les Lakers deviennent petit à petit l’équipe de tous les succès, « California Dreaming » permet de prolonger le plaisir déjà introduit dans l’épisode précédent. L’écriture de la série est vraiment soignée ce qui laisse à chaque ligne de dialogue l’occasion d’apprécier l’ensemble. Si la série a parfois quelques faiblesses dans sa façon de dépeindre certain de ses personnages, il n’y a rien de mieux une fois de plus que de voir les joueurs sur le terrain et ces deux épisodes le démontrent à la perfection. Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty nous offre dans cet épisode pas mal de bons moments qui permettent à tous les personnages d’éclore et de délivrer tout ce que l’on peut attendre d’eux. Les drames personnels sont eux aussi bien gérés et trouvent un bon équilibre avec ce qui se passe sur le terrain : Buss et sa mè!re, le conflit Haywood et maintenant le conflit de coaching. Tout cela est très bien écrit et je suis heureux de voir naître un vrai vilain auquel on peut s’attacher autant que les autres personnages.
J’espère cependant que c’est la dernière fois que Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty va nous proposer des romances entre Magic et toutes les femmes qu’il a pu voir depuis le début de la saison. C’est une partie de la série qui m’ennuie réellement et qui n’a aucun effet narratif sur la série. On a compris qu’il courait les jupons et qu’il allait briser le coeur de plein de femmes. Est-ce nécessaire de passer autant de temps sur le sujet ? J’en suis moins sûr. Maintenant que Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty est renouvelée pour une saison 2 et que l’on pourra voir la suite des Lakers sur le petit écran, je comprends aussi le besoin des scénaristes de prendre leur temps afin de pouvoir diluer les éléments les plus intéressants du récit au fil des saisons. Jack McKinney de son côté veut revenir sur le devant de la scène malgré les succès récents de Paul et Pat. Les drames personnels de Buss sont eux aussi bien gérés par la série. Ce qui se passe avec sa mère est finalement plus efficace que je n’aurais pu l’imaginer sur le terrain. Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty continue de me surprendre et d’être une excellente série.
Note : 9/10. En bref, Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty est forcément au sommet de son art lorsqu’elle se concentre sur le basket mais les drames personnels de certains offrent quelque chose d’attachant et intéressant qui permet à la série d’avancer.
Disponible sur OCS US+24
HBO a renouvelé Winning Time: The Rise of the Lakers Dynasty pour une saison 2
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