4 Octobre 2022
The Walking Dead // Saison 11. Episodes 17 et 18. Lockdown / A New Deal.
Dès le début, ces deux épisodes de The Walking Dead nous replongent dans le feu de l’action. « Lockdown » nous plonge dans une aventure palpitante alors que Daryl tente de se cacher de Lance Hornsby. Le cold open est étonnant car nous avons tout un tas de moments et de personnages. Alors que d’un côté Daryl tente d’échapper à Hornsby et ses sbires, Carol et les gens à Commonwealth tentent de faire en sorte que leur plan d’évacuation fonctionne alors que Milton prend de plus en plus les commandes. Pamela Milton est un personnage intéressant et mine de rien toutes les actions conduisent petit à petit à son plan (qui sera probablement de plus grande envergure en arrivant petit à petit vers la fin de la série). Pamela ne donne pas de discours de vilain mais juste suffisamment de choses pour nous garder pendus à ses lèvres et à ce qu’elle veut bien nous raconter. L’évolution de Negan dans The Walking Dead continue de m’impressionner et j’ai ainsi hâte de voir ce que le spin off centré sur ce personnage donnera par la suite.
Les crimes de Sebastian doivent-il rester impunis ? Les manifestants demandent à Pamela de régler le problème. C’est une autre forme de tension dans ce recoin de l’épisode qui fonctionne à la perfection. J’aime bien ce que Greg Nicotero (un habitué de The Walking Dead) fait avec sa caméra. Il apporte une certaine forme de grandeur dans plusieurs scènes tout en offrant les visages des personnages en pâture au spectateur. C’est efficace et rythmé, sans pour autant oublier certains bons sentiments. Car The Walking Dead n’est pas qu’une série d’action et/ou d’horreur c’est aussi une série humaine avec des personnages et des personnalités qui ont des sentiments que les scénaristes adorent exacerber. En jonglant avec ces trois intrigues, comme une sorte de jeu du chat et de la souris, Greg Nicotero se permet pas mal de choses.
D’ailleurs, l’intrigue de Rosita et Mercer reste la moins intéressante des trois. Mais cela cette partie de l’épisode permet malgré tout à Greg Nicotero de montrer son oeil artistique du point de vue des effets spéciaux (ce qu’il fait notamment très bien sur Creepshow ou a pu le faire avec Day of the Dead, l’un de ses premiers jobs dans l’industrie). Rhodes apparaît donc comme une occasion d’offrir un spectacle gore. Alors que « Lockdown » s’appelle ainsi, l’épisode est tout l’inverse : les personnages ne sont pas statiques et permettent ainsi de faire évoluer drastiquement l’intrigue. « A New Deal » est l’occasion pour The Walking Dead de nous en montrer un peu plus aux côtés de Pamela Milton. Carol doit passer un accord avec elle, rendant le tout encore plus sympathique. L’autre chose intéressante ici c’est le moment où Daryl demande « What would he do? » en citant clairement Rick Grimes. Je me demande si ce dernier compte revenir avant la fin de la série afin de faire un dernier coucou.
« A New Deal » est un peu moins rythmé que le précédent mais la fluidité narrative se ressent et permet de passer un agréable moment du début à la fin. Cela permet notamment à Carol d’avoir quelque chose de plus important à faire ici que dans l’épisode précédent. Pamela Milton de son côté apparaît finalement être le vilain parfait pour conclure la série. En parallèle, Aaron, Jerry, Lydia et Elijah partent pour Oceanside. Ce n’est pas l’intrigue la plus pertinente que l’on ait vu dans The Walking Dead, peut-être aussi car elle implique des personnages un peu moins épiques. On sent par contre visuellement qu’il y a une vraie différence entre les deux épisodes même si Jeffrey F. January a lui aussi travaillé sur… Creepshow (mais pas sur mes épisodes favoris de la série de Shudder).
Note : 7/10 et 6.5/10. En bref, un retour réussi qui me rend curieux de voir comment The Walking Dead compte s’achever.
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