3 Janvier 2011
Desperate Housewives // Saison 7. Episode 11. Assassins.
Autant vous prévenir tout de suite, je suis de mauvais poil et donc d'humeur à dire du mal de Desperate Housewives. Ca tombe à pic, l'épisode était mauvais comme les pieds de Susan. Entre un jeu de certaines actrices qui me laisse dubitatif ou encore des intrigues bouche trou en attendant patiemment la fin de l'épisode, je trouve qu'on se fou un peu de notre gueule quand on voit que l'épisode précédent était tout simplement génial. Dur de retomber sur les pieds, les pieds, oui, ce avec quoi l'épisode a été écrit.
Tout d'abord Susan. Mon Dieu qu'est ce qui est encore arrivé à ma Susan adorée. Elle a maintenant des problèmes de reins et va devoir subir des dialyses en attendant une transplantation et donc un donneur. Désolé mais ça passe pas. C'est quoi cette mascarade sérieusement, on prend le téléspectateur pour un pigeon ou quoi. La scène de la crise de Susan à la fin de l'épisode était mal joué, et vraiment j'ai une sainte horreur des acteurs que j'aime bien voir jouer la comédie mais qui se plante dans le drama. Susan est fait malheureusement parti.
Il faut dire que le retour de son abruti de mari y est pour beaucoup. Barbe d'une semaine sur les joues, il a bien compris qu'il devait être méchant et qu'on n'aurait pas cru à la possibilité qu'il est tiré sur Paul si on avait pas vu cet amas de barbe sur son visage. Il faut dire qu'aussi en Alaska il n'y a pas de rasoir. Bref, Mike reste un allié de Felicia Tillman en secret de tous, pas très étonnant je dirais mais cela pourrait au moins rendre Mike un peu moins pâte à modeler et puis comme on l'aimait (ou pas) dans la saison 1, moins chique molle quoi, abruti par un mariage avec une fofolle.
Bree n'est pas là pour sauver le compte car même si elle nous prouve qu'elle n'a plus de tocs à la fin de l'épisode, ce qui d'un certain côté me choque car ce qui fait justement la fantaisie du personnage c'est qu'elle est coincée comme une serrure de cloître. Et le retour d'Orlon, quelle mauvaise idée, surtout qu'il est là non pas pour être drôle, juste là pour reconquérir Bree. Mais où est le Orson de la saison 3, celui qui était impertinent et vilain, et même mauvais chrétien. Il n'est plus là, disparu, évaporé tel les effluve d'alcool de la maison de Bree en mode post-ménagère.
Ainsi, seule la scène du dîner et le face à face très alimentaire de Keith et Orson était intéressant et j'avoue m'être bien marrer mais voilà quoi, rien d'intéressant. C'est creux comme la peau d'orange de la Marcia Cross (qui pourrait donner des cauchemars même à un raton laveur). Il n'y a plus rien à sauver dans cette ancienne maison du ménage, devenue maison hantée par le morceau de saucisse vigoureux qui pend au degré milieu du corps de Keith.
Mais Lynette et Renée ne vont pas sauver l'épisode. Hélas. J'y ai cru… deux secondes. Ce fût enfin l'épisode où Renée dévoile sa relation sexuelle d'une nuit avec Tom, 20 ans plus tôt. Pas de combat de coq, juste une petite discussion Tom-Lynette comme une tomate discuterait avec une pomme. Ainsi, cette intrigue de ménagère ménopausée (ah non, c'est vrai que c'est Bree qui subit cette période là) me déflore pas le coquelicot. Va falloir donner un peu d'entrain. Pourquoi pas Renée qui voulait tester l'hélice de Tom, réputée si grande… (selon les dires de Lynette). Bref, potence à cette intrigue, ayez pitié de nous.
Il reste qui ? Ah oui, j'allais oublié Gaby. Je l'aime bien ma Gaby mais son intrigue avec sa Juanita qui fait la moue parce que maman aime plus Grace qu'elle, c'est un peu "déjà vu". Pourtant, ç'a n'a jamais été abordé mais c'est fait d'une façon tellement prolifique à la prévision météorologique de la journée que je me méfies même plus de ce que Marc Cherry pourrait nous sortir de la transpiration de son auguste fessier. Pour autant je ne déteste pas, il y a quelque chose de sympa dans cette intrigue, heureusement que Gaby est là pour venir à la rescousse de ses consoeurs.
Il reste peut être Paul Young mais il n'offre rien de bien intéressant dans l'épisode. Je vais donc rester muet, et ne pas parler du cliffangher tant attendu de la fin de cet épisode, digne d'un des meilleurs épisodes des Feux de l'Amour. Paul apprend que sa belle mère est... Felicia quoi. Au final, voilà un épisode de Desperate Housewives décevant. Je m'apprête à en faire le pire épisode de la saison. J'ai le droit hein ? J'ai le droit ? Moi qui d'habitude dit tant de bien de Desperate Housewives, là c'est poussé mémé dans les orties, des orties aussi urticantes qu'un âne mal rincé.
Note : 3/10. En bref, seul quelques petits trucs arrivent à sauver quelques meubles mais l'iceberg a quand même emporté le navire. L'épisode portait bien son nom : Assassins !
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