Critiques Séries : Fringe. Saison 1. Episodes 6, 7 et 8. (Rerun)

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Fringe // Saison 1. Episode 6. The Cure.

 

Il fait nuit, une femme est jetée d'un camion en marche, elle entre dans un café, le Holly's Diner et c'est là que tout commence. Dès qu'elle va se sentir en danger, elle faire exploser la matière cérébrale de tout le monde dans le restaurant pour finir avec elle. C'était époustouflant cette scène car encore une fois Fringe sans y faire avec le réalisme de ses affaires traitées, ses personnages et ça, j'adore. Car ce n'est pas tout, au début, dans les 5 premières minutes, l'ambiance s'épaissi tout du long, quand Emily commence à parler d'un médicament rouge, d'un bleu. Bluffant.

Alors, dans cet épisode, après avoir disparus pendant deux semaines, Emily Kramer refait surface, abandonnée en pleine rue. Le niveau de radiations de son corps est anormalement élevé. On appelle donc la Fringe Division pour enquêter sur cette affaire. En enquêtant un peu plus on va découvrir que finalement elle était atteinte d'un Belini, une maladie très rare. Les expériences sont faites sur ces femmes là, et on découvrir qu'il y a un lien entre Emily et une nouvelle femme enlevée : le mari de la dernière. On reste donc pas du tout de marbre, on est pris dans l'action à chaque instant jusque même dans les détails qui font que l'épisode prend de l'épaisseur : Walter qui écoute le bruit des câbles électriques dans la rue ou encore quand il veut de la soupe à l'ognion que l'on retrouve sur la scène crime où des tas de cerveaux se sont retrouvés liquéfiés. Oui, il ne faut pas manger devant Fringe, du moins, il faut éviter.

Par ailleurs, pour ce qui n'est pas de l'enquête on a droit à une petite histoire avec Olivia et son beau-père qui lui envoit des cartes d'anniversaire chaque année. Sauf que ce beau-père battait sa mère et qu'il est là pour sa arrêt rappelé à Olivia qu'il est là, quelque part et qu'il peut refaire surface à n'importe quel moment du jour et de la nuit. Elle est donc paniqué mais aussi confiante à la fois. Olivia c'est un vrai garçon manqué, elle aimerait bien le prendre a part pour lui dire ses 4 vérités. Bref, sinon on en apprend un peu plus sur Nina et Walter et une histoire qui reste encore aussi trouble que de l'eau croupi.

 

Note : 8/10. En bref, Fringe est une série à saluer, elle est bluffante de réalisme et elle sait nous prouver ce qu'elle sait faire.

 

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Fringe // Saison 1. Episode 7. In Which We Meet Mr Jones.

 

Ce que c'était fou cet épisode. On est apparament devant une affaire simple et tout d'un coup un agent se retrouve avec une crise cardiaque il est donc tout de suite emmené à l'hôpital et à coeur ouvert on découvre qu'une sorte de truc gluant et très dégoutant comprime son coeur et le comprime encore plus quand on essaye de l'ôter. Un agent du FBI est infecté au coeur par un mystérieux parasite. Olivia part en Allemagne afin d'y rencontrer, en prison, un ancien confrère de Walter alias... Mr Jones.

Certes, cette idée n'était pas aussi bonne que celle de l'épisode précédent mais elle était quand même bien exploitée mais l'épisode nous montrait un peu de ce que Fringe appelle sa mythologie. Mr Jones en fait partie. Bref, l'histoire de l'agent du FBI qui est infecté avec ce parasite bizarre et dégoutant c'était pas terrible car on reste finalement dans le labo pendant tout l'épisode avec Walter et Peter. C'était donc décevant mais la partie Allemagne sauve un peu l'épisode. En effet, on est content de découvrir un autre personnage intriguant qui semble en savoir beaucoup plus qu'il ne le sait. Il sauve la vie de ce patient en échange d'une information. Cette info ? "Little Hill".

On découvre ce mot à grand coup de chocs électriques que doit subir... Peter. Peter c'est vraiment le souffre douleur de Walter quand même. On le voit très bien ça, à chaque épisode il subit un truc, certes pas forcément de la part de son père mais à cause de lui. Par ailleurs, la romance liée à l'épisode entre Olivia et Lucas, et bien, je trouve ça désopilant et décevant. Il n'y a rien d'intéressant là dedans. On s'ennui littéralement.

 

Note : 7/10. En bref, une bonne dose de huit clos et Fringe déraille. Rien de grave.

 

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Fringe // Saison 1. Episode 8. The Equation.

 

Voilà le résumé : Olivia, Peter et Walter enquêtent sur l'enlèvement d'un jeune prodige de la musique. L'enfant a été emmené dans un laboratoire où d'étranges expériences sont menées sur le fonctionnement du cerveau. En voilà un résumé qui a de la gueule et au final l'épisode était très bon. Entre asile psychiatrique, réflexion sur soi, inquiétude, désuetude, questionnement sur le pourquoi du comment et une fin d'épisode qui laisse présager (la scène de la pomme à la fin de l'épisode) que du bon pour nous téléspectateurs mais que du mauvais eux, les personnages.

Bref, la scène d'ouverture de l'épisode très classique dans sa construction, très cop show tradionnel jusqu'à ce que ces fameuses petites lumières se mettent en marche : rouge, vert, vert, rouge, vert, vert, vert, rouge, rouge, ... enfin je pourrais écrire ça pendant des heures. Le père se rend compte qu'il a été hypnotisé et que son fils a été kidnappé. Ce fils est un prodigue de la musique et doit décoder une équation. L'épisode n'était pas du tout rythmé par de l'action et des gun fight dans tous les coins de rue, loin de là, non. L'épisode était rythmé par l'émotion.

Une émotion qui se veut grandissante quand Walter retourne à Saint Clair, le fameux hôpital psychiatrique dans lequel il a passé 17 ans. Il doit y retourné pour poser des questions à un autre scientifique comme lui qui est devenu fou à cause de cette fameuse équation. C'est prennant cette réflexion sur le personnage de Walter avec un John Noble tout à fait exceptionnel dans sa prestation et très juste par la même occasion. La série sait y faire avec le téléspectateurs pour le faire rager de connaître la suite et surtout de déméler le vrai du faux mais Fringe c'est au final une série très complexe, avec un noeud au bout, car il y a forcément des réponses plus loin, il suffit d'être patient.

 

Note : 9/10. En bref, un épisode émotionnel qui tient surtout de la prestation de John Noble.

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